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Le chant de la terre, la conscience de la vie : osons le son
Par Patricia Menetrey
L’univers qui nous entoure, notre monde intérieur, nos pensées sont vibrations. Celles des sons, de la musique nous réharmonisent avec la Vie.
Toute vie naît de l’harmonie engendrée par l’amour. La puissance de cette vibration est-elle présente durant toute notre vie ? Stress, peurs, deuils et autres souffrances nous placent en désaccord avec l’harmonie universelle. Nos pensées se matérialisent dans notre corps vibratoire, puis physique et font ainsi le lit de la maladie.
Rien d’étonnant, si de nos jours, nombreux sont les thérapeutes proposant certaines techniques de guérison incluant le pouvoir des sons : bols tibétains et de cristal, vibrations de diapason, son de digderidoos, yoga du son, synthétiseurs etc.…
Comment distinguer celles qui vous conviennent ?
Qu’apportent-elles de nouveau ?
Sont-elles vraiment efficaces ?
Une énergie active en guérison
L'usage des sons pour la guérison est un art vieux comme le monde. Chacun sait que la musique détient le pouvoir de déclencher des réactions émotionnelles. Elle contourne les barrières de nos résistances mais aussi notre logique analytique. La musique détient toutes les puissances liées au son. Elle devient une énergie active agissant au plus profond de l’être, et ouvre parfois l’accès au monde invisible. C’est pourquoi l’être entre directement en résonance avec ses sentiments. Certains événements enfouis profondément dans la mémoire, peuvent être libérés, puis guéris.
Les anciennes civilisations ont utilisé les pouvoirs du son. Les chamans voient dans le son un « moyen de transport vibratoire vers d’autres dimensions de l’être et de la conscience ».
Les chercheurs de vérité ou les mystiques ont probablement été les précurseurs de nos musicothérapeutes. Des papyrus médicaux égyptiens décrivent certaines incantations destinées à guérir toutes sortes de maladie. La guérison découle alors de cette incantation prononcée sur le malade par les prêtres.
Mantras, plain-chant, prières et autres incantations dérivent de ces us anciens.
Un retour à l’harmonie originelle
Rappelons aussi que, selon le grec Pythagore, la terre était entourée d’une série de sphères transparentes et cristallines. Ces sphères, glissant l’une contre l’autre, émettent des sons qui se combinent et produisent une musique harmonieuse, la musique des sphères, malheureusement inaccessible au commun des mortels.
Par sa connaissance et son utilisation du pouvoir des sons, Pythagore cherchait à susciter un état d’être et de conscience universelle. Et en Orient, quel secret détient le son OM. Aurait-il des vertus thérapeutiques ?
En Inde, des textes sacrés et des enseignements parmi les plus anciens du monde affirment que l’univers « uniforme » était à l’origine contenu dans une goutte. Un point symbolise cette origine, et c’est de ce point que retentit le OM, la note originelle de la Création, et que les mondes purent se déployer : le son précède la forme. Mystère aussi profond que le « Au début était le Verbe ».
Lorsque s’élève la musique du monde
D’après les enseignements védiques, c’est à travers la force dynamique féminine (Shakti), issue du grand Un divin immobile (brahman), que le premier son originel put se répandre dans le monde.
Les dernières découvertes de la physique moderne proposent aujourd’hui une nouvelle conception du monde qui donne raison aux Rishis des Védas et aux maîtres éveillés qui leur succédèrent.
C’est la fameuse théorie des cordes. Que nous dit –elle ? Tout ce qui existe n’est que le résultat de quelques notes pincées sur une corde. Ce n’est pas une quelconque doctrine mystique, ni une hypothèse de musicologue, mais une théorie physique bien rationnelle. La théorie des cordes affirme que les particules subatomiques ne sont pas des particules, mais des cordes à une dimension. Ces cordes peuvent vibrer, comme celle d’un violon ; à ceci près qu’elles sont un million de milliards de fois plus petites et enroulées de façon si serrée qu’on ne peut les voir.
De même que les fréquences d’un violon produisent des notes différentes, les diverses vibrations des cordes engendrent des particules très diverses.
Notre monde serait donc une immense vibration sonore.
Au XVIIIème siècle le physicien Chladni démontrait déjà le pouvoir des ondes sonores à tracer des motifs harmonieux sur une plaque recouverte de sable. Certaines sonorités font naître des tracés harmonieux alors que d’autres n’engendrent qu’un désordre visuel.
Plus récemment, Emoto a également démontré par des travaux reconnus dans le monde entier le pouvoir de la musique et de la prière sur l’eau.
Notre corps est l’instrument de la Vie
Les cellules des êtres vivants, humains, animaux et plantes, répondent directement à la musique et aux sons primordiaux. Des changements ou des transformations surviennent quand ces mêmes cellules entrent en résonance avec certains sons. Comme un merveilleux instrument peut être réaccordé, notre corps entrant en syntonie avec le son retrouve son harmonie et sa place dans le cosmos.
La musique demeure langage pour tous les univers. Présente lors de l’initiation ou des rites de passage. Elle guide le futur initié et facilite l’expansion de conscience. Elle achemine le patient vers l’accomplissement d’une guérison profonde, en nourrissant l’âme et le corps. Toute musique qui réharmonise devient une invitation au silence du mental et mène à la plénitude intérieure.
Patricia Menetrey
Guérir le corps, l'esprit et l'âme
Patricia Menetrey propose des méthodes efficaces : Massage intuitifs aux huiles chaudes et bains sonores, lecture d'aura, reiki, sophrologie, oracle zen par le tarot.
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Le pouvoir des sons est infini. Le thérapeute qui l’utilise se doit d’être musicien, artiste et poète. Si le corps capte cette résonance, une réunification avec l’univers se produit.
« Quand la conscience descend de plus en plus profond en nous, petit à petit , des instants surgissent, des instants de silence , des instants d’espace pur, des instants où rien ne bouge en nous et où tout est calme . Dans ces moments tranquilles, nous pouvons toucher au mystère de l’existence. » Osho