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Interview d’Eric PEARL
par Patricia Menetrey, collaboratrice de Meditationfrance
Eric Pearl était un célèbre chiropraticien, son cabinet prospérait à Los Angeles depuis une douzaine d’années, jusqu’au jour où ses patients l’informent qu’ils ressentent ses mains sur eux, avant même qu’il les ait touché physiquement. Des guérisons spectaculaires ont lieu, guérisons attestées par le corps médical. Sa vie se transforme alors radicalement.
Il cesse de pratiquer la médecine et transmet ce processus appelé la Reconnection ou Reconnective Healing dans le monde entier.
Rencontre avec ce personnage étonnant lors de sa venue à Paris.
Bonjour Eric,
voici maintenant plusieurs années que ce processus t’a été donné. Est ce que tu n’as jamais pensé que tu avais été choisi pour le transmettre ?
Dès le commencement où le processus s’est mis en place, il m’a été difficile de penser que j’avais été choisi pour cette transmission. Cela faisait de moi ni un être spécial ou unique.
Chaque personne choisissant de pratiquer la reconnection a l’opportunité du choix de travailler avec cette énergie. Donc, j’ai été choisi pour explorer cela, et pour offrir la possibilité à d’autres d’en faire l’expérience.
La reconnective healing possède deux niveaux : niveau un, niveau deux.
Lorsque tu rencontres cette énergie, tu peux la partager avec d’autres, et devenir alors un praticien professionnel. Nous travaillons à la faire reconnaitre professionnellement.
Voilà j’ai été choisi pour offrir ce cadeau. Etre choisi peut signifier pour certains beaucoup de choses. Pour moi, chacun est déjà choisi lors de sa naissance, afin d’expérimenter une forme de vie sur cette terre.
Donc chacun DE NOUS est choisi, chacun d’entre nous est spécial. Ou alors personne n’est spécial. Nous sommes tous nés spéciaux.
En t’écoutant, nous pouvons donc penser que chacun peut utiliser ce processus. Mais alors, pourquoi certains n’y parviennent-ils pas ?
La guérison n’est pas quelque chose que tu peux forcer. Tu ne peux rien forcer, la guérison est toujours un processus qui advient mystérieusement et qui se passe à un niveau inconscient.
Pour certains, il va falloir défier l’amour, pour d’autres questionner ses relations à la vie, à ses parents, à autrui. Il faut prendre en compte aussi nos croyances, reconnaitre nos défis, et surtout apprendre à regarder en avant.
Je crois que si nous avions un point de vue plus élevé, il existe une raison pour toute chose, chaque chose fait sens.
Cette partie que tu mentionnes comme mystère de la vie, quelle est-elle ? Est-ce l’innocence, est-ce l’amour ?
De quoi avons nous besoin, si ce n’est d’être tout simplement présent ?
Les yeux de l’innocence nous permettent d’être plus présent, de laisser l’égo de côté. Il y a l’observateur, celui qui regarde, celui qui voit, mais aussi ce qui est vu, ce qui est observé.
Un exemple : dans un musée, tu te tiens devant un tableau, peut être un tableau de Monet. Tu admires les couleurs, reculant légèrement, tu commences à réaliser la relation entre les couleurs, encore un pas en arrière, tu vois alors le tableau dans son ensemble, encore un pas, tu découvres sa relation avec le cadre qui l’entoure, puis avec la salle qui accueille le tableau, puis la salle avec les autres salles, et le musée…la ville, le pays, puis la relation avec la culture du pays en relation avec le continent, la planète, l’univers…
Où tout cela commence-t-il ? Où tout cela s’arrête t’il ?
Serait-ce une sorte de sentiment cosmique appartenant à un ordre bien plus élevé que nous?
Cela ne commence pas avec la trame du tableau mais avec le début de la conscience. D’où surgit un jour ce processus de la Reconnective Healing ?
Tout ce que je sais, c’est que je me croyais chiropraticien, jusqu’au jour où je me retrouve devant mes patients avec ces phénomènes impressionnants, comme leurs jambes qui remuent toutes seules, leurs yeux qui roulent en arrière. Les fractures sont réparées, les tumeurs disparaissent, les médecins m’appellent pour valider tout cela.
Ils sont capables de marcher à nouveau, de retrouver l’usage de la parole. Tu as pu vérifier hier soir lors de ma conférence, ce jeune garçon pour la première fois de sa vie devient capable de fermer les mains.
Les résultats durent, sont définitifs. La science a étudié la reconnection afin de savoir ce qui se passe lors d’une séance. Des recherches sont menées sur ce sujet. Comment expliquer tout cela ? Je n’en sais rien, les résultats sont là.
La science étudie le mécanisme. Moi même, je ne sais comment l’expliquer.
Dans ma famille même, mon grand père a réussi à remarcher.
Des informations venues d’un autre espace inconnu de nos jours.
Lorsque nous serons plus familiers avec cette technique, nous pourrons peut-être l’expliquer.
Crois-tu que chacun puisse être capable d’entrer en contact avec ce champ d’énergie ?
Au début, j’étais sceptique. Aujourd’hui, nous avons formé environ 100 000 personnes. Je n’ai jamais rencontré aucune personne qui n’était pas capable d’apprendre.
C’est si simple : juste se permettre de le faire. Il faut juste ne pas faire appel à son égo. Les personnes ont tellement l’habitude de travailler avec leur égo. Il faut laisser l’accès et la porte ouverte. C’est la clé.
La méthode Reconnective Healing n’a pas de technique, pas de système complexe, pas de rituels, pas de protection. Et pour beaucoup, habitués à diverses autres techniques, leur dire de transcender leur ego pose problème.
MOI, moi, moi, je suis maitre de ceci, de cela. J’ai eu un maitre, j’ai inventé ma propre technique, amélioré celle-ci, etc.
Avec Reconnective Healing, il faut juste lâcher prise, oublier, laisser tomber toutes les techniques.
Nous sommes bien plus que nos techniques, bien plus que notre corps physique. Il est justifié de reconnaitre le rôle géant accompli par toutes les techniques, mais aussi de les oublier.
Le meilleur exemple est celui de l’enfant qui apprend à faire de la bicyclette. Au début, il y a des roues supplémentaires, afin qu’il trouve son équilibre, une fois appris, vous enlevez ces roues, vous n’en ajouterez pas d’autres et l’enfant a trouvé son équilibre.
Trop souvent le maître est trop près. Comme s’il voulait continuer à vous laisser les roues. Connaissez vous cette expression : l’arbre qui cache la forêt ?
Vouloir ajouter techniques et autres améliorations des techniques, c’est comme ajouter les roues supplémentaires au vélo : l’arbre fini par cacher la forêt.
Sommes-nous ici pour maitriser une technique de guérison ou pour maitriser la guérison elle même ?
C’est le choix de notre propre égo. La conscience de la guérison ne requière rien d’autre que de maitriser notre propre guérisseur.
Peux tu préciser cette pensée ?
On ne nous parle jamais de notre valeur intérieure, de notre propre valeur.
« Je ne peux être un véritable guérisseur à moins d’avoir été élevé par un moine dans une grotte dans l’Himalaya. » (Rires). Toute cette idée est réductrice. C’est pour cela qu’il faut absolument questionner notre propre valeur de guérisseur. Il n’y a rien à faire pour cela, juste le reconnaître. Nous ne pouvons pas devenir guérisseur, pour la simple raison que nous le sommes déjà. BEAUCOUP NAISSENT AVEC LA PEUR DE LEUR PROPRE POTENTIEL
D’être né veut déjà dire que nous avons de la valeur.
Cessons d’avoir peur de notre potentiel. Reconnaissons notre propre valeur. Arrêtons de nous dire : « Je vais utiliser ce cristal, ce jouet de guérison, ce collier de pierres, cette technique, je vais m’habiller tout en blanc, en lin, donner mon pouvoir aux choses extérieures ». Quel manque de conscience !
Nous sommes tous UN, nous faisons partie d’un grand tout, d’une conscience plus élevée.
Dans notre programme nous commençons par faire prendre conscience aux participants de cette énergie.
Vous pouvez l’expérimenter en direct.
Interview réalisée pour Meditationfrance par Patricia Menetrey, diplômée de l’école des hautes études en Sophrologie et bio-analyse, et maître de Reiki