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Polyamour ou engagement avec un partenaire unique?
Interview de Dominique Vincent et Marie-Anne Gailledrat
Dominique Vincent et Marie-Anne Gailledrat, vous êtes partenaires de vie et vous co-animez fréquemment ensemble des stages de Tantra et de méditation.
Je vous remercie de nous accorder cette interview sur un thème qui intéressera beaucoup de personnes : le fait d'être polyamoureux !
D'abord, avant de vous poser la question, pour nos lecteurs qui ne savent pas ce que signifie "être polyamoureux".
Ce sont des personnes qui s’autorisent à aimer et à vivre plusieurs relations amoureuses, parfois en même temps, avec le consentement du ou des partenaires. Donc, ce n'est pas caché, c'est assumé et il y a plein de variations, le polyamour se définit de façons multiples.
En réalité ce n'est pas un thème nouveau... mais cela redevient populaire. Je rentre donc dans le vif du sujet :
Le maître spirituel Osho qui a beaucoup parlé d'amour, de liberté et de relation, dit au sujet des amoureux qu'ils sont, je cite, "dépendants l'un de l'autre, qu'ils s'accrochent à l'autre, ils sont possessifs, ils ne permettent pas à l'autre d'être seul(e) et donc s’ils ne permettent pas à l'autre d'avoir son espace, ils deviennent des ennemis, pas des amoureux." Osho, The Dhammapada: The Way of the Buddha, Vol. 2
C'est vrai que le couple peut vite devenir une cage dorée. Est-ce que le mariage ou la relation unique n'est pas contre-nature et est-ce que vous pensez que le fait d'être polyamoureux est juste une adaptation du principe de liberté au niveau de la vie amoureuse ?
Marie-Anne
Une question primordiale qu’il faudrait se poser avant de parler de polyamour : « Qu’est-ce donc que l’amour ? Est-ce la sexualité, fut-elle sacrée ? » Que le mariage soit contre nature ? C’est possible, mais c’est aussi un rêve universel et une réalisation de vie… Le polyamour, c’est aussi le rêve de beaucoup d’entre nous, quelque part, bien caché à l’intérieur. J’aime beaucoup la chanson de Maxime le Forestier (c’est déjà vieux !) Je suis amoureux de tout un pensionnat… Il n’y a pas de règles, c’est à chacun de trouver sa réponse, ainsi qu’à d’autres questions tout aussi fondamentales. Le fait d’être polyamoureux découle de besoins, de nécessité d’expérimentation, de rencontres différentes…
La seule limite pour moi, qu’il faudrait développer par ailleurs, réside dans le fait de l’acceptation profonde de chacune des personnes impliquées, de leur adhésion à ce choix de vie, non un compromis par peur de perdre l’autre, mais un engagement de la part de chacun de se mettre en présence totale à ce qui est… Les émotions douloureuses, niées, enfouies, restent tellement sous-jacentes, que souvent, sous prétexte de vouloir se sentir amour, ouvert, accepté, il y a un énorme oubli de soi…
Le tantra ne peut se vivre dans le polyamour que dans des conditions extrêmement exigeantes car, pour moi, l’amour se construit et s’ouvre dans la durée… Paradoxalement, je me sens polyamoureuse, mais pas dans le sens évoqué. Je me sens amour multidimensionnel, amour immense, inconditionnel, alors même que je n’ai pas de relations amoureuses multiples. J’aime, j’aime la terre entière… tous ces humains, même ceux qui ont mal, même ceux qui font mal. Je les aime et je me sens infiniment amour, mais différemment pour tout ce qui existe… Je cultive une relation particulière avec Dominique, relation qui me demande de l’investissement en temps et en profondeur, et qui me permet de m’ouvrir encore plus… Comment pourrais-je avoir le temps et l’énergie nécessaires pour développer une autre relation ? Et cultiver la même profondeur… ? En tout cas, à ce moment de ma vie et après avoir vécu de nombreuses expériences, je me repose dans un état d’être qui me demande toujours plus de conscience et qui m’amène vers un infini où je me sens unifiée et totalement non finie « infinie », toujours plus de parties de moi qui se découvrent…
Il me semble indispensable d’éviter tout jugement, absolument. Autrement nous risquons de condamner, pour les uns, les polyamoureux, pour les autres, ceux qui demeurent coincés dans une relation unique. Osho a enseigné des éléments tellement contradictoires qu’il nous oblige à réfléchir, à penser par nous-mêmes. Si tous les partenaires impliqués dans une relation polyamoureuse y trouvent leur compte, très bien. La même chose par rapport à ceux qui vivent une relation engagée avec un seul partenaire. Cependant, je considère qu’il m’est déjà tellement difficile de développer une relation amoureuse authentique et nourrissante que je ne vois pas comment je pourrais entretenir deux relations simultanées, voire plus.
On peut chercher le polyamour pour bien des raisons qui peuvent d’ailleurs être fort respectables : sortir du ronron, de l’ennui, de l’enfermement, renouveler l’expérience sexuelle et amoureuse, se prouver qu’on peut aimer inconditionnellement… Nous sommes venus dans ce monde pour expérimenter. Si nous ne vivons qu’une relation au cours de toute notre vie, nous pouvons ressentir beaucoup de frustrations, quelque chose de fondamentalement incomplet. N’avoir développé de relations intimes qu’avec un seul homme, qu’une seule femme, quelle misère ! Et c’est très différent de vivre le polyamour avec une recherche d’authenticité et d’honnêteté avec toutes les personnes impliquées, que de tromper son mari, de vivre dans la dissimulation et le mensonge.
Donc, dans le polyamour, importance capitale de la clarté par rapport aux partenaires. Il ne faudrait jamais que quelqu’un se sente obligé par peur de perdre l’autre ou pour toute autre raison. Pour qu’il y ait une véritable acceptation, il faut que chacun puisse regarder ce qui se joue en lui. Pour que le polyamour soit un succès, il faut que ce soit un choix et une volonté consciente de s’explorer vraiment, profondément, pour devenir de plus en plus amour. « Il faut être dans le présent. Si tu es vraiment dans le présent, tu n’as pas à être jaloux(se) ! » Ecouter les petites voix qui disent : « Je dois accepter tout cela. Je dois apprendre à m’ouvrir, à ouvrir mon cœur, mon corps… » Sinon c’est oublier de regarder ses blessures, oublier de sentir. Attention au zapping ! Dans cette démarche, un accompagnement bienveillant peut être nécessaire, les uns par les autres qui sont impliqués, et peut-être par un coach de vie ou un thérapeute, qui n’ait pas de parti pris contre le polyamour, bien entendu.
La règle d’or, utiliser toute situation, tout conflit, provoqué par le choix du polyamour pour aller de plus en plus profondément dans nos ressentis. Rencontrer et traverser nos croyances et nos blessures et cela devient une véritable occasion de développement. Attention à ceux qui s’emparent du polyamour sans approfondissement et sans accompagnement. Cela peut alors justifier toutes les dérives. Cela peut réactiver des blessures terribles que nous avons tous plus ou moins envie de nier. Tous les partenaires doivent choisir cette démarche consciemment et sans pression, autrement il y aura tôt ou tard de l’abus d’un côté ou l’autre, malgré les meilleures intentions affichées.
Lorsque le corps est concerné, impliqué dans une relation, autrement dit dans la relation sexuelle, le lien est plus profond, plus cellulaire, plus impliquant, que lorsque la relation reste à l’état du rêve. Trop souvent dans le tantra actuel, les mises en situations invitent très vite à la rencontre sexuelle… Nous avons besoin de temps pour nous approcher mutuellement. Nous avons besoin de déconditionnement pour nous sentir libres d’aimer, d’être aimés… Le tantra pour moi ne commence que quand tout ce travail est fait, quand chacun connaît profondément ses blessures, en a pris soin, et qu’il sait respecter son cœur, son corps et son être profond. Quand il n’est plus l’esclave de ses pulsions, de ses manques… Avant cela, nous sommes dans des chemins d’expérimentation, de maturation. Cette recherche préparatoire est indispensable. J’ai rencontré très peu de personnes prêtes à faire « du Tantra avancé », comme on dit souvent dans ce milieu. Nous en arrivons à la question : Qu’est-ce que le Tantra, et qu’est-ce que le Tantra avancé ?
Je m’arrête là car je pourrais continuer à l’infini.
Dominique
D’abord, une première remarque : Osho a dit tellement de choses sur l’amour que chacun peut reprendre ses paroles hors contexte et tirer la couverture à soi pour justifier ses attitudes et ses choix. La citation d’Osho ne me semble pas spécifiquement parler de la possibilité ou de la nécessité de vivre plusieurs relations amoureuses. La co-dépendance affective est une maladie au même titre que toute autre dépendance, drogue, alcool, travail… La jalousie révèle une grande souffrance qui doit être prise en compte avec beaucoup de bienveillance car elle parle toujours de blessures d’enfance, de manque et de peur d’abandon. Je me refuse moi-même d’utiliser le mot jalousie pour nommer ce que quelqu’un ressent à cause de sa connotation négative et culpabilisante. A la place, je parle de sentiment d’abandon, de perte d’estime de soi, de désespoir…
Osho nous prévient souvent de ne pas prendre ses enseignements comme des règles générales hors contexte, mais de tenir compte qu’elles s’adressent à des personnes bien spécifiques avec leur histoire et leur conditionnement. Ainsi, Osho a dit, je cite de mémoire, que le Tantra ne peut être vécu dans le cadre du mariage. Les personnes qui s’emparent de ces paroles les sortent du contexte. Osho parle à des Indiens et à des membres d’autres sociétés, où le mariage est traditionnellement arrangé par les familles des futurs époux, et où toute relation hors mariage est fortement condamnée. J’ai reçu le témoignage direct de participants à nos séminaires en Inde, qu’il existe encore dans certaines régions de ce pays des love killers, des personnes qui sont chargées par les familles de tuer ceux qui ont des relations sexuelles hors mariage. Dans ce contexte, la fleur d’une relation tantrique qui a besoin d’un choix libre et total, ne peut évidemment pas s’épanouir. Dans ces conditions, c’est uniquement hors mariage qu’un couple tantrique peut exister, cela dans le plus grand secret. C’est pour cette raison que certains en Inde ont parlé du Tantra comme d’une tradition murmurée. Personne ne devait savoir que vous apparteniez à un cercle tantrique. Pourtant, beaucoup en Occident en ont fait une généralisation…
Dans la suite de son discours, Osho a paradoxalement précisé que traditionnellement en Inde, pour entrer dans une véritable relation tantrique, il fallait que cette relation s’enracine et s’approfondisse pour une période d’au moins deux ans. Après seulement, le Maître commençait à proposer des initiations au Tantra. Les Maîtres du passé exigeaient des couples qu’ils passent par de nombreux rituels, méditations, massages spécifiques, récitation de mantras, entrainements yogiques, avant toute relation sexuelle ! Osho lui-même nous disait qu’il fallait régulièrement précéder ou faire suivre chaque acte sexuel d’au moins une heure de méditation… Je l’ai entendu dire que, pour que l’amour dévoile tous ses mystères, dégage tous ses parfums, il devait être considérée comme une plante fragile qui ne peut être continuellement arrachée et transplantée.
Tout ceci pour relativiser et resituer les enseignements d’Osho. A certaines périodes, Osho a bel et bien encouragé ses disciples, les occidentaux surtout, contrairement à l’époque aux Indiens et aux Japonais, à sortir de relations amoureuses dominées par la peur, figées et toxiques, et à expérimenter, au moins pour un temps et selon le niveau d’évolution de chacun, des relations multiples. C’était même devenu une blague au Ranch au début des années 1980 de parler de main squeeze et de side squeeze, c’est à dire d’une relation principale qu’on serre bien fort comme un citron, en même temps qu’on va voir de temps en temps quelqu’un d’autre pour le plaisir du changement. Lui-même a dit en riant qu’une personne ne pouvait manger de la pizza tous les soirs et qu’il fallait de temps à autre aller au restaurant chinois.
Pourquoi cet enseignement d’Osho qui apparaît à l’opposé des premières affirmations ? Pour faire sauter nos conditionnements, pour lever tous les interdits, hormis l’inceste d’ailleurs, pour entrer dans la sexualité sans culpabilité mais légèrement, en jouant. Les occidentaux vivent en même temps dans la culpabilité concernant tout ce qui a rapport au sexe et, d’autre part, sont soumis à des stimulations continuelles et multiples, pornographie, film érotique, échangisme. Les occidentaux vivent dans la répression de la sexualité et de l’expression des émotions. Donc, il faut leur faire vivre des méditations actives avec une part de catharsis, cris, pleurs, colère, taper dans un coussin… Il faut qu’ils chantent, dansent, retrouvent la joie de vivre, le plaisir d’habiter leur corps. Il faut aussi qu’ils passent par des groupes de thérapie, parfois très exigeants, pour retrouver et guérir de leurs souffrances émotionnelles, de leurs traumatismes subis, viols et abus de tous ordres. Il y a tellement de formes d’abus dans les relations humaines !
Les Indiens ou les Japonais souffrent également de ces répressions mais dans un conditionnement social différent. A l’époque, cela évolue à cause des changements rapides de la société indienne, il n’était pas question que les Indiens, les Chinois, les Japonais, ne participent à des groupes de thérapies à l’occidental car ils pouvaient décompenser et se suicider !
Pour revenir au Tantra, je pense qu’Osho avait conscience que c’était une voie impossible à emprunter sans un déconditionnement préalable, en tout premier lieu au niveau de la sexualité. C’est une étape importante pour beaucoup d’occidentaux mais qui n’est pas sans risque. Un tel déconditionnement doit être accompagné par des guides prudents et compétents qui sont eux-mêmes passés par là et qui peuvent évaluer les risques selon l’état psychologique et émotionnel des personnes qui se présentent. C’est vrai en particulier pour les participants de groupes dits de « Tantra ». Sans cela, la pratique d’un pseudo Tantra va conduire à de nouvelles formes d’abus déguisés sous une idéologie libertaire. Les animateurs de tels groupes devraient suivre des formations solides et avoir des prérequis professionnels en relation d’aide et en psychopathologie.
Les animateurs devraient préciser si un groupe nommé Tantra, est un groupe de déconditionnement sexuel ou s’il est véritablement destiné à des enseignements et des pratiques qui s’appuient sur une profonde connaissance du corps énergétique où vont s’opérer de multiples transformations alchimiques. La pratique d’un véritable Tantra est quotidienne, dure des années, voire toute la vie. Elle s’adresse à tous les aspects de l’existence humaine, la relation amoureuse, la sexualité, la rencontre de la mort, le questionnement sur sa véritable essence, la relation à l’autre, aux autres, à tous les êtres vivants, à tout l’univers. C’est le chemin vers l’ « Amour véritable ». Ce n’est pas une mince affaire !
Ne pas oublier : Le polyamour commence par l’amour de soi, un amour inconditionnel, tendre, tout à la fois exigeant et indulgent, l’amour de tout ce qui nous constitue, notre histoire, ce que nous apprécions comme nos qualités et nos réussites, mais aussi l’amour de celui ou celle qui a vécu des échecs, des traumatismes et qui réagit parfois aux situations de façon inappropriée.
Certains concluront : « Je m’aime, donc je fais ce que j’ai envie. J’ai besoin d’aller voir ailleurs. J’ai besoin de me cocooner, d’aller me nourrir. Donc, si tu m’aimes, tu m’acceptes comme je suis. » Et l’autre n’a plus qu’à accepter tout et n’importe quoi parce qu’il a peur de perdre l’amour et la sécurité de la relation. Ou encore par l’injonction intérieure : « Je dois arriver à être amour ! » Et certains ne se rendent même plus compte qu’ils sont en grande souffrance.
L’acte sexuel seul ne remplit pas ses promesses. Plaisir, intensité, fusion, sortie de la réalité ordinaire, assouvissement de tous les manques, expression libérée de ses pulsions… Quelques instants magnifiques quand ils ne sont pas pollués par un sentiment d’échec. Nous ne nous sommes pas totalement accordés. Nous n’avons pas atteint un orgasme ensemble. L’un des deux est frustré, ne s’est pas senti accueilli, écouté, compris. Je voulais satisfaire l’autre au mépris de mes propres besoins et cela n’a pas marché. Même quand la relation a été superbe, il reste souvent une sorte de vague à l’âme, de sentiment d’incomplétude, de paradis perdu inatteignable. S’ouvrir à son monde pulsionnel, enfin, peut conduire à une sorte de frénésie. J’en veux, j’en veux encore, j’en veux toujours plus et je ne me sens jamais rassasié. Je tombe dans une addiction sans fond, sans fin.
Le polyamour peut tenter de répondre à toutes ses insuffisances ressenties en comblant nos manques avec un, une autre, alors que, en fait, il s’agit d’autre chose. C’est la présence profonde et attentive à soi et à l’autre qui seule peut combler nos manques, pas l’autre. Dans cette écoute profonde, peu à peu l’énergie sexuelle se répand dans tout notre corps, ouvre des circuits et des centres énergétiques insoupçonnés. Elle nous inonde et donne à toute notre vie une nouvelle fraicheur, une bienveillance sensible, une approche sensuelle de notre corps dans l’environnement. Comme le dit le livre des secrets, l’un des plus vieux textes tantriques, « deviens caresse pour tous, et tout devient caresse pour toi. »
Je me pose la question : Quelle est la quête fondamentale présente dans la dynamique de nos relations amoureuses ? Un jour après la méditation Dynamique d’Osho que je faisais tous les jours, j’ouvre les yeux. Dans un état de conscience élargie, pour la première fois je vois, une évidence, une fulgurance : Tout est amour ! L’air que je respire, les personnes à côté de moi, les arbres, les plantes, les objets, la matière, la vie... Aussi une immense douleur : c’est si évident, si tangible et pourtant toute ma vie durant, j’en ai été séparé, déconnecté. Cette évidence a duré environ une heure et demie et, ensuite, je suis revenu dans un état de conscience habituelle. Avec cependant cette compréhension profonde que je suis, et que tout ce qui existe, est amour. J’en suis venu à penser que la recherche amoureuse, poly ou unique, est ancrée dans cette aspiration fondamentale, revenir à notre essence, l’amour. Maintenant, alors que ce fut le cas durant plusieurs années, je ne sens plus le besoin de relations multiples. C’est dans la rencontre amoureuse avec Marie-Anne ma partenaire de dix ans, que je m’approche le plus de la fulgurance vécue à 35 ans. Par la méditation silencieuse aussi. Ce que je sais également : quand la relation intime avec quelqu’un est juste, elle ne cesse de s’approfondir et la sexualité mène à des états de conscience de plus en plus savoureux et élargis. Certains disent que le désir s’étiole avec les années. D’après notre expérience commune et d’après les confidences de nos clients en thérapie de couples, quand le désir s’en va, c’est que quelque chose n’a pas été reconnu, compris et partagé entre les partenaires. C’est qu’une partie de nous n’est pas encore aimée et nous appelle.
Je terminerai en disant : Vive l’amour, vive un chemin de cœur conscient. Polyamour avec engagement envers plusieurs partenaires, ou engagement avec un partenaire unique, c’est la responsabilité de chacun dans le respect des autres. Dans un cas comme dans l’autre, nous recherchons l’expérience d’être amour, un état d’être sans limite où tout vibre silencieusement, intensément, à l’unisson. La condition fondamentale, le choix de la méditation, le choix de la pleine conscience.
A méditer, ces paroles d’Osho : « L’amour n’est pas une relation mais un état d’être. » Cela bouscule tant d’idées reçues et cela peut mettre un terme à tant de recherches effrénées.
Dominique Vincent, auteur et thérapeute, Marie-Anne Gailledrat, thérapeute, co-animent des stages de Tantra et de méditation en France et en Inde.
Connaissance du Tantra Traditionnel et longue expérience de la psychothérapie. Rencontre avec l’enfant intérieur, Intensif « Qui suis-je? », formation au leadership humaniste, groupes hommes, groupes femmes.
Pour en savoir plus : https://www.tantraaucoeurdeletre.com
Tel: 06 89 36 45 01, dominique.vincent@yahoo.fr