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La musique multidimensionnelle :
musique de lâcher-prise, musique d’évolution, musique de la vie !
Par Jacotte Chollet
On me pose très souvent la question : « Comment avez-vous eu l’idée de créer la Musique Multidimensionnelle »?
Je vais tenter de transmettre l’essentiel de ce qui a m’a motivée, animée, habitée, poussée sans relâche à explorer l’inconnu, car c’est après de multiples voyages ponctués par une cinquantaine de films documentaires réalisés pour la télévision que la Musique Multidimensionnelle a surgi de l’inconnu de mon être.
Voici quelques points cruciaux, quelques repaires particulièrement éclairants, sur mon chemin, pour mieux cerner les contours de cette recherche de l’intériorité qui nous anime plus que jamais, aujourd’hui, en ces temps de grande transformation planétaire.
La question fondamentale qui se pose à beaucoup a trait à notre « identité ». Quelle est notre véritable identité ? C’est cette question qui s’est posée à moi, au tout début de ma quête.
QUI SUIS-JE ? Qui suis-je vraiment au-delà de ce que je connais déjà de moi ?
Cette interrogation m’a littéralement propulsée dans une recherche singulière à la poursuite de mon graal.
J’ai poursuivi cette quête spirituelle et artistique dans un dialogue authentique et intime entre mon « petit moi » et « le grand Etre en moi », une recherche qui ne se fondait ni sur les traditions, ni sur les concepts dominants, mais uniquement sur l’écoute d’une petite voix venue de l’intérieur.
Le plaisir du jeu, la joie de vivre, la passion de la vie, l’audace, la confiance, la foi, la liberté d’être m’ont portée bien au delà des frontières de mon petit village de naissance, de ma région, de mon pays et m’ont fait découvrir non seulement le vaste monde mais aussi un continent inconnu non répertorié sur les cartes : notre être multidimensionnel.
Encore timide, mais tenace, cette petite voix me soufflait que je devais « vivre à la hauteur de ce qui était en moi ». Je n’avais encore aucune idée sur ce que pouvait être cet « être inconnu » qui réclamait simplement que je n’oublie pas son message !
Cette voix venue des profondeurs s’affermit, peu à peu, jusqu’à prendre le pas sur les conseils que me promulguaient mon entourage, mes maîtres et la société.
Vers l’âge de dix huit ans, je constatais que beaucoup de gens se trouvaient face à un dilemme, choisir entre perspectives professionnelles et désirs personnels. Ce constat ne fit qu’affermir mon désir d’avoir une vie différente dans laquelle je pourrais accorder les deux et transformer mes rêves en expériences bien réelles !
Même si je ne voyais absolument comment accomplir un tel miracle, je gardais l’espoir au cœur !
Après une première année difficile à l’université, loin de ma famille et de mes amis qui me vit glisser, sans que je le reconnaisse vraiment ou ose en parler autour de moi, dans un réel état dépressif, je n’eus, dès lors, plus d’autre choix pour quitter un connu aussi insupportable que détesté que de sauter à pieds joints dans l’inconnu, ce que je fis en m’embarquant dans un voyage en solo à destination d’Israël, en 1962.
Dès mon arrivée à l’aéroport, le destin frappa à ma porte sous la forme d’une rencontre : Une jeune fille de mon âge arrivant jusqu’à moi me demanda quel était mon nom.
Dès que je lui eut dit que je m’appelais Jacotte Chollet elle rétorqua :
« Et bien moi je viens de la ville de CHOLET ! On ne se quitte plus ! »
Mais quelques heures plus tard, nous découvrons avec stupeur, que notre destination finale, le kibboutz où nous venons ramasser des pommes n’est pas le même !
Qu’à cela ne tienne ! Nous décidons, illico presto, de ne pas nous quitter et d’improviser la suite !
C’est ainsi que le hasard apparent qui fait si bien les choses, convoqua l’inattendu dans ce voyage, et que, de lâchers prises en lâchers prises, nous avons du improviser suivant notre enthousiasme, notre innocence, notre joie de vivre sans souci du lendemain dans l’émerveillement et la découverte d’un univers synchronique qui ne nous quitta plus !
De « synchronicités » en « synchronicités », ce voyage initiatique inscrivit en moi une marque indélébile, un goût, une saveur, une façon d’être, si prégnantes que je ne pouvais, désormais, que poursuivre dans la même vibration.
Durant 3 années, pendant les vacances, avec un minimum d’argent, nous poursuivîmes ces aventures synchroniques autour du bassin méditerranéen, puis, en Amérique du nord d’où nous revînmes en ayant goûté à un maximum d’aventures nourrissantes mais sans avoir suffisamment sustenté notre corps et avec le scorbut ! Une belle leçon de vie !
Inutile de dire que toutes ces expériences me donnèrent de plus en plus confiance en ce « quelque chose », cet « être inconnu » qui habitait dans les profondeurs de mon « subconscient », et soufflait, à point nommé, des inspirations, des idées et des solutions miracles quand le besoin s’en faisait sentir !
N’oublions pas qu’à cette époque, seul le psychologue Carl Gustav YUNG avait mentionné l’existence d’un possible « continuum entre univers psychiques et physiques » et que le terme de « synchronicité » ne faisait pas encore partie de notre conscience et de notre vocabulaire !
Et c’est encore beaucoup d’années après que Deepak CHOPRA développa le concept de « synchro destin » qui résume parfaitement ce que fut ma démarche.
À vrai dire, je n’ai pas eu d’autre maître, d’autre guide, que l’expérience à cru de la vie et ce tissage étroit, cet accord profond entre toutes les fibres de mon être, et c’est ce qui donne, je le crois, un caractère intrinsèquement holistique à tout ce que j’ai entrepris, y compris la musique, dont j’étais encore très loin d’imaginer, à cette époque, que je la composerais un jour !
À chaque nouvelle étape de cette spirale multidimensionnelle, des rencontres importantes et inattendues me donnèrent l’impulsion nécessaire pour avancer et accoucher de nouvelles créations accompagnées d’une nouvelle compréhension et d’une nouvelle gratitude devant le miracle de la vie.
Un jour, alors que j’étais occupée au montage de quatre films documentaires consacrés à la thérapie primale d’Arthur JANOV, films qui devaient s’avérer être les derniers que je devais réaliser, il me vint une idée : Mettre de la musique sous les images insoutenable de patients vivant les affres de cette thérapie très puissante sur un plan émotionnel pour voir ce que ça changerait…
Et là, ce fut un choc, je découvris que c’était le SON qui transmettait la charge émotionnelle, c’était le SON qui transmettait l’information essentielle qui nous touchait jusque dans les tréfonds de l’être !
Du film et de l’image qui avaient éclairé quinze années de ma vie, je décidais de passer à l’étude du son et de la musique, un tournant radical, une découverte, une illumination !
C’est ainsi que je me rendis compte que le « son » était un transporteur d’information, un véhicule vibratoire qui parlait à toutes les dimensions de l’être : physiques, énergétiques, émotionnelles, psychiques et spirituelles, conscientes et subconscientes.
Il me fallut quelques années pour apprivoiser le synthétiseur, nouvel instrument de production de son apparu concomitamment sur le marché, et pour expérimenter sur moi-même les effets du son et de la musique créés dans un état d’intense écoute intérieure, effets qui s’inscrivaient directement dans mon corps et provoquaient un grand nombre de sensations énergétiques.
Il devenait clair que si on pouvait « inscrire sur un support sensible l’état vibratoire d’une méditation pendant qu’on la faisait, on pourrait peut-être découvrir d’autres possibilités et atteindre d’autres niveaux supérieurs de conscience ?
J’avais vu juste et c’est ce qui se passa !
Tout comme les astronautes s’entrainent à vivre en apesanteur, j’entrainais mon corps et mes cellules à supporter le haut niveau vibratoire vécus durant mes sessions de création qui transcrivaient le haut niveau vibratoire des états exceptionnels d’expansion de conscience et d’unité intérieure que je vivais durant ces sessions.
Je découvris, bien vite, que la musique que je créais de cette façon avait un impact non seulement sur moi mais sur mes proches ainsi que sur mes compagnons chats et chiens !
Bien des années plus tard, il devint évident que cette « musique de l’être » agissant par « résonance vibratoire » était l’équivalent d’un coach, d’un entraineur qui emmène l’auditeur dans des « états modifiés de conscience » et le met en contact avec son être profond, son être réel, son être multidimensionnel.
C’est ce programme que j’ai suivi en créant la Musique Multidimensionnelle et en me transformant simultanément, tout en constatant qu’elle fonctionnait non seulement sur moi, mais sur les plantes, les animaux, les humains en général et qu’elle était une « navette sonore multidimensionnelle » qui agissait en fonction du niveau d’harmonie ou de désordre de l’auditeur et son besoin intrinsèque.
Chacun des CD est une sorte d’entraineur, de coach vibratoire qui emmène l’auditeur à vivre des états de « méditation », de relaxation profonde, à se libérer du stress et d’émotions ou de mémoires dissonantes enkystées et stockées au fil du temps qui provoquent des blocages énergétiques, empêchent de « vivre au présent » et finissent par provoquer des états de rupture dans le corps.
L’écoute renouvelée, dans des sessions auto thérapeutiques personnelles, de la vibration de haut niveau vibratoire contenu dans cette musique facilite un « lâcher prise » équivalent à celui qui m’a guidé tout au long de ma vie vers sa création et qui a présidé à sa réalisation.
Des études scientifiques ont validé son action sur les ondes cérébrales : ALPHA, THETA, DELTA qui sont les ondes régissant les différentes modalités de notre subconscient ainsi que sur nos centres énergétiques ou « chakras » démontrant, ainsi, que c’est dans des dimensions énergétiques subtiles que se joue la genèse de notre bien être et que, en agissant à ce niveau, nous pouvons réguler notre santé, devenir les créateurs responsables de notre vie et de notre devenir, développer intuition et créativité, synchroniser nos hémisphères cérébraux et nous familiariser avec l’utilisation consciente de ces différentes ondes cérébrales.