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Sur le chemin des Chamanes

sur le chemin des chamanes

avec Olga Brix, en région centre

« A mes compagnons nageurs :

Une rivière coule actuellement, tellement vaste et au flot si rapide que certains seront effrayés et tenteront de s’accrocher au rivage. Ceux-ci seront déchirés et souffriront beaucoup. Sachez que la rivière a sa destination.
Les Anciens disent :
« Lâchez la rive, allez vers le centre de la rivière, gardez la tête hors des flots »,
Et je dis :
« Voyez qui est là, avec vous, et célébrez. A ce moment de l’histoire, nous devons de ne rien prendre personnellement. Encore moins nous même, parce qu’au moment où nous le ferions, notre évolution spirituelle et notre voyage s’arrêteraient.
Le temps du loup solitaire est passé. Rassemblez-vous.
Bannissez le mot combat de vos attributs et de vos vocabulaires. Tout ce que faisons maintenant doit être fait d’une manière sacrée et en célébration.
Nous sommes ceux que nous avons attendus. »

Prophétie Hopi

Ce texte, lorsque je l’ai lu pour la première fois, il y a bien des années, m’a fait l’effet d’un électrochoc. Depuis, à chaque fois que je le relis il me parle encore et encore. Je regarde le monde et ce texte crie à mon oreille. Oh ce n’est pas un cri d’horreur, ce n’est pas un cri de peur… c’est un cri d’espoir.

Ce texte m’a permis de quitter mon travail et de partir vivre dans la forêt. Il n’est pas, bien sûr, nécessaire de tout bouger, de déménager, de changer de vie… mais il pousse à chercher en nous, profondément, la façon dont nous voulons vraiment vivre.

Que voulons-nous vraiment ? Qu’est-ce qui est caché au fond de nous, caché par nos vies, nos obligations réelles ou imaginaires ?

Quelles sont nos obligations réelles ?
Quelles sont nos obligations imaginaires ?
Comment trouver réponse à ces deux questions ?

Première réponse : chercher en nous où se trouvent nos peurs, puis, les regarder, les reconnaître, les nommer… une fois qu’elles ne sont plus cachées, qu’elles sont reconnues et nommées… il est plus facile de leur parler, de les cajoler en leur disant que la vie serait plus douce si elles apprenaient à rire…

Pas facile me direz-vous ?
Pas facile, mais … pas si difficile si vous guettez les moments où elles s’éveillent… rien que pour les connaître, rien que pour voir comment cela se passe lorsqu’elles se mettent en mouvement. Puis, respirez, respirez avec elles… regardez autour de vous, voyez ce qui les nourrit, voyez ce qui ne les nourrit pas.

Puis, guettez les moments où vous n’avez pas de peurs… rien que pour les connaître, pour les reconnaître. Goûtez ces moments puis déposez-en la mémoire à l’intérieur de vous… vous en aurez besoin pour la prochaine fois où une peur poindra son nez. Là, il s’agira, de suite, d’aller puiser la mémoire de ces moments déposés où vous n’aviez pas peur et d’appeler à vous l’énergie que vous ressentiez à ce moment-là.

La peur ne disparaîtra pas forcément, mais elle s’atténuera, tranquillement, jusqu’à disparaître au fil de cet exercice… cela peut prendre un peu de temps, d’auto discipline, mais cela vaut le coup car…

… sans la peur on voit plus clair, on est plus tranquille et on peut plus facilement puiser à l’intérieur de soi et si l’on se trouve dans une situation dans laquelle tout nous oblige à faire et faire et encore faire des tâches qui nous sont pénibles, alors, dans un moment de calme et de tranquillité, posez-vous un soir, respirez profondément, plusieurs fois, doucement, par le ventre et faites pénétrer en vous cette pensée : « Je veux faire ce pour quoi je suis fait(e) » jusqu’à ce que cette pensée vous envahisse et envoyez-là à l’Univers. Les chamanes ont coutume de dire : « Lorsqu’une intention est envoyée avec tout son cœur, tout l’univers conspire pour qu’elle se réalise. » Et je l’ai mainte fois vérifié. Bien sûr, cela peut prendre du temps… ce temps… ce que j’appelle la grande illusion et qui parfois nous semble long… pourtant, vous avez remarqué comme il va de plus en plus vite ?

nature

Cela demande de développer un autre attribut : la confiance. Une fois l’intention envoyée, on a plus besoin d’y penser… sinon avec le sourire de quelqu’un qui a décidé d’arriver à s’accomplir.

Il est seulement important de ne pas préciser… ex : je veux devenir ingénieur… car si l’univers vous entend et qu’en fait votre chemin intérieur et votre bonheur serait de devenir poète ou boulanger… vous deviendriez ingénieur et pas forcément plus heureux malgré le fait que « cela paye mieux ».

En ces temps troublés, il semble essentiel de rechercher à ouvrir en nous toutes nos potentialités de goûter toutes les petites joies de la vie afin d’exhaler le bonheur autour de nous. Nous le savons, nos pensées sont créatrices et le défi actuel est d’arriver à garder ce potentiel de joies devant un lever de soleil, un ciel plein d’étoiles ou un arbre afin de ne pas sombrer à l’écoute des nouvelles qui nous tombent dessus comme une averse continue. Cela ne veut pas dire se couper des réalités mais voir comment œuvrer dans sa propre réalité… comment, dans son quotidien, malgré les coups et les douleurs, garder un sourire intérieur en sachant que chacune de nos pensées d’ouverture vont s’additionner aux autres pensées d’ouverture et un jour, un jour, arriver à ce que ce monde enfin, respire l’harmonie. Et pour cela, il est important de bâtir l’harmonie en soi, à l’intérieur de notre propre monde. Et que nous soyons de plus en plus nombreux à le faire.

En revenant à la prophétie Hopi, on remarque qu’elle nous dit beaucoup de choses : elle nous parle de cette peur et des réactions qu’elle entraine : dans la panique, sans penser, on s’accroche à ce que l’on a, ce que l’on connaît… seulement, la rivière a sa destination. Alors cesser de s’accrocher et regarder autour de nous peut ouvrir des horizons. Lorsque l’on est présent dans son corps, on peut capter l’occasion dont nous rêvions depuis si longtemps. Si l’on a peur, on vit dans sa peur et ne voit rien.
Elle nous parle de ne rien prendre personnellement. Combien de douleurs avons-nous soufferts en prenant tout ou presque personnellement. Cela aussi aveugle et nous éloigne de nous-mêmes. En fait, très souvent, ce que nous prenons personnellement ne nous est pas adressé, et si tant est que cela nous soit adressé, il serait bien de le balayer et une fois seuls de se demander ce que cela touche en nous… Ainsi, peu à peu, on apprend non seulement à se connaître mais en plus à se renforcer… à comprendre que dans notre civilisation, on a appris à penser sur les gens, à juger, que nous sommes donc jugés également et que… ce n’est pas notre problème, mais le problème de la personne qui juge. Point. (Cela aussi prend un peu de temps, mais on y arrive).

Cette prophétie nous dit également que nous sommes en chemin. Elle nous conseille de ne pas oublier que nous sommes sur terre pour un court moment et il y a des chances que ce soit pour avancer… Notre terre est si belle… dénicher notre joie intérieure et la goûter, la vénérer, la remercier… je pense profondément que c’est elle, ce jardin d’Eden que tant attendent dans un après…
S’ouvrir à la vie amène vers nous, peu à peu, au fil de nos ouvertures, les personnes avec lesquelles l’échange devient une joie.

Puis, elle nous parle de la nécessité de cesser nos combats… de s’ouvrir à l’amour de nous et des autres. Cela ne veut pas dire bien sûr de se laisser faire, mais il y a plusieurs façons de ne pas se laisser faire sans développer de haines. Lorsque vous avez des difficultés avec certains collègues, par exemple, recherchez, la partie de la personne que vous pourriez apprécier et travaillez non avec votre collègue, mais avec cette partie-là. (J’ai dû bosser avec un patron sacrément misogyne dans le boulot mais qui adorait sa femme. Je n’ai jamais bossé pour lui. J’ai bossé pour le mari de cette femme. Eh bien cela m’a si bien aidé que j’ai pu développer de l’humour avec lui et lorsqu’il est parti, nous étions pratiquement amis).

En fait, peu à peu… retrouver le sacré dans notre vie… lui redonner de la place. Que l’on croit ou non à quelque chose, peu importe. La plus belle église que je connaisse, c’est la nature, le plus beau dôme que je connaisse c’est le ciel. Et plus j’avance dans la vie, plus je ressens ce que disent nos amis amérindiens : « A tous les miens, nous sommes un » et cela me rappelle ce dicton qui dit que le battement des ailes d’un papillon peut provoquer un typhon à l’autre bout du monde.

J’ai écrit ceci en envoyant l’intention que de plus en plus d’entre nous se rendent compte combien, rien que par nos attitudes, au quotidien, nous pouvons transmuer et nous-même et notre entourage… l’effet colibri !

Que ma tendresse vous accompagne.

Olga Brix.

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