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L’assise Art As. Une pratique spirituelle tellement d’actualité
Par Artas
Voilà que nous avons été confinés pendant plusieurs mois. Voilà qu’à peine sortis du confinement, la guerre est à nos portes. Voilà qu’à peine les vacances terminés, des hausses de prix s’annoncent ici et là. Qui pourrait s’enchanter alors d’un monde d’après dont les changements paraissent tellement chaotiques ? Qui pourrait avancer sans crainte vers un avenir qui nous signifie que l’abondance est terminée ? Certains disent qu’il est normal que nous ayons peur, tellement nous craignons de perdre au point que nous ne serons bientôt plus rien. D’autres répondent que c’est l’heure du changement. Peut-être ont-ils raison car nous allons sans doute perdre un peu au dehors pour gagner beaucoup au-dedans. Oui, nous le croyons, nous allons apprendre à être heureux à l’intérieur, indépendants des conditions extérieures. Oui, nous le croyons, nous allons gagner la paix du cœur en réponse à la guerre des états.
Comment apprendre ce nouvel état d’être ? L’assise Art As peut vous y conduire. L’assise Art As est un jeu. La règle est très simple : tenir assis immobile et silencieux le plus longtemps possible. Drôle de jeu si on se dit que l’immobilité, c’est l’absence de mouvements intérieurs et que le silence, c’est l’absence de commentaires intérieurs.
En effet, dans les premières minutes, on se sent bien. On a quitté le monde du bruit et de l’agitation et cela nous soulage. On est même très bien. On n'a aucune raison de souffrir puisque le bien-être suffit pour nous sentir exister. Et puis, avec le temps qui passe, le bien-être s'use. Commencent alors le monde de préoccupations diverses et des inconforts physiques. Finie la période de l’abondance du bonheur gratuit, comme si on se disait « Je ne vais quand même pas être heureux pendant des heures. Il va bien se passer quelque chose qui va troubler « mon bonheur ». C’est le temps de réveil à notre vie intérieure. Nous sommes invités à nous arrêter et à essayer d’aimer celui qui a besoin de se saborder son bonheur.
L’assise est donc le terrain d’entrainement pour apprendre à chercher la miséricorde pour nous- même. Derrière chaque inconfort du corps ou de l’esprit se cache un petit enfant qu’il faut consoler. Nous allons donc partir à la conquête des mots qui nous soulagent, des mots qui nous donnent le droit à nos imperfections plutôt que de nous en accuser.
C’est le propre du confort intérieur, c’est le propre de la paix du dedans. L’assise va nous entrainer à vivre avec cette partie de nous qui aime aimer. Et, là où l’assise est magique, c’est que nous allons tout de suite mesurer si cela a fonctionné. Si nous avons toujours un inconfort qui trouble notre bien-être ou un souci qui malmène notre paix, c’est qu’il faut à nouveau essayer. Si nous n’avons plus de tension physique ou psychique, c’est que nous nous sommes aimés.
Cette expérience doit rejoindre notre vie de tous les jours. Progressivement, grâce à l’assise, nous allons apprendre à transformer tous nos inconforts professionnels, nos malaises affectifs ou encore nos tensions relationnelles par des mots qui disent du bien plutôt que de les aggraver par des mots qui disent du mal. L’assise est une "salle de gymnastique de la vie intérieure" pour nous muscler en amour de soi et des autres. Alors, la perte des libertés extérieures des confinements, les angoisses d’un avenir menaçant cesseront d’avoir prise sur nous.
Peut-être ont-ils raison, l’abondance extérieure touche à sa fin, mais peu importe si nous vivons dans l’abondance intérieure.
Mon premier pas dans l’assise.
Je m’assois en silence. |
Plusieurs groupes en France et Belgique vous sont ouverts pour découvrir cette pratique.
La liste des différents groupes et de leurs adresses de contact est disponible sur le site:
https://artas.org/ou-sommes-nous/