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La révolution des Yoni
Par Sarita
La sacralité de la Yoni
La porte de la Yoni féminine mérite d'être honorée d'une myriade de façons : à travers les arts, la recherche de méthodes de Naissance Orgasmique, les études scientifiques sur ses multiples attributs et la recherche dédiée à la pratique de l'extase sexuelle.
En sanskrit Yoni signifie « Lieu Sacré ».
Ce mot devient à la mode au moment où les femmes apprennent la fierté d'être femme. Plusieurs d'entre elles sont maintenant conscientes que cela ne suffit pas d'atteindre le même statut que les hommes dans le monde des affaires : elles découvrent que c'est notre droit de naissance d'être des Déesses, celles qui trouvent le paradis sur terre.
Une étape importante de cette révolution de la femme à la Déesse est la Yoni. C'est en comprenant les qualités de la Yoni que nous découvrons le vrai empuissancement.
Anatomie de l'excitation sexuelle féminine
L'anatomie sexuelle féminine est un miracle. C'est bien dommage qu'encore maintenant beaucoup de femmes partagent la fausse croyance diffusée par Freud qu'une jeune femme a besoin de stimuler le clitoris pendant les rapports, alors qu'une femme mature a des orgasmes avec la pénétration seulement. Aucune étude scientifique ne valide son discours ! Dans les années '50 et '60, Master et Johnson ont invalidé la théorie freudienne grâce à leurs études de laboratoires sur la réponse sexuelle des femmes. Et encore maintenant la recherche fait de nouvelles découvertes sur les différents aspects de l'excitation sexuelle féminine, au niveau des organes génitaux et du corps tout entier, y compris le cerveau.
Il existe trois principales zones érogènes pour l'excitation sexuelle féminine :
1) Le clitoris et son réseau de fibres nerveuses
2) Le point G
3) Le col de l'utérus
auxquelles il faut ajouter un nerf dans le sacrum qui déclenche l'orgasme génital.
Ce délicat réseau de nerfs et tissus érectiles est directement connecté au système glandulaire et au cerveau, aussi bien qu'au système nerveux et aux autres systèmes de communications de notre corps.
Le Clitoris
Le clitoris que nous pouvons voir ou toucher est juste la pointe d'un large réseau de tissu érectile dédié au plaisir.
Dans le clitoris nous trouvons 3000 à 5000 terminaisons nerveuses qui ont comme seul but de générer des états d'extase. Ce réseau comporte des bulbes à l'intérieur du corps, des bras qui enlacent le vagin de l'intérieur, les grandes lèvres, les petites lèvres de la Yoni et une capuche qui couvre la partie extérieure du clitoris. Tout ce réseau se trouve en érection pendant l'excitation de la femme, la rendant très sensible et permettant la lubrification en vue d'une potentielle pénétration.
Quand l'érection arrive, le vagin s'allonge et gonfle, pour recevoir le Lingam de son Amant (en sanskrit, Lingam signifie « Pilier de Lumière » et symbolise les organes génitaux masculins).
Le point G
Le point G est situé juste à l'intérieur de l'entrée de la Yoni, il est la terminaison d'un faisceau de nerfs liés au réseau du clitoris. Quand la femme est excitée, le point G est légèrement gonflé et devient plus sensible. Energétiquement il est connecté à l'utérus, dont il est un point d'acupression qui renferme des mémoires de plaisir ou de souffrance selon l'expérience sexuelle de chaque femme.
Quand l'énergie est libérée dans cette zone, une femme peut découvrir la bénédiction d'Amrita (également appelée éjaculation féminine). Les maîtres du Tantra Taoïste ont appelé cette zone « le Palais du Yin ». Ils croyaient de bonne augure pour un homme de boire à la fontaine d'Amrita (qui signifie « nectar » en sanskrit et en chinois, souvent traduit comme « médicament de la Fleur de Lune »).
Le col de l'utérus, porte de la Déesse
Le col de l'utérus est une zone érogène extrêmement sensible qui offre à la femme la possibilité de s'ouvrir à des états multi-orgasmiques et à une profonde expérience de sa nature de Déesse. La Yoni a sa propre puissante intelligence et la porte du col de l'utérus ne révélera son plein potentiel que si l'excitation sexuelle entre homme et femme est suffisamment élevée.
Quand les conditions sont justes pour une union sexuelle profonde, la femme sera catapultée dans l'extase, ce qui fera taire son mental. Dans ces moments de profond lâcher prise elle expérimentera la divinité. Elle se reconnaîtra comme la Déesse.
La révolution sexuelle ne sera pas complète tant que chaque femme n'aura pas expérimenté sa nature de Déesse.
Biographies :
« Vagina » de Naomi Wolf (anglais)
« Le nouveau rapport » de ShereHite
« The new sex therapy » de Helen Singer Kaplan (anglais)
« Tantra, the art of consciousloving » de Charles et Caroline Muir (anglais)
Article publié sur Rêve de Femmes n°32, printemps 2014.
www.revedefemmes.net
Traduction de l'article : Serena Deligny