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Que pensait le maître Osho de la variole et de la vaccination ?
Nous publions ci-dessous une histoire que raconte Osho (extrait de l'un de ses discours) où il parle de sa sœur qui est morte de la variole dans les années 1930, ses parents et sa famille ne l'avaient pas fait vacciné pour toutes sortes de croyances et par méfiance. C'est bien sûr une autre maladie que le Covid, ce n'est pas non plus le même vaccin et pas la même période mais il nous semble intéressant de lire ce qu'il dit sur le sujet de la vaccination qui est devenu tellement d'actualité !
En fait, depuis la fin du 19e siècle et la mise au point par Pasteur du vaccin contre la rage à partir d'une souche atténuée du virus, il y a toujours eu une défiance contre la vaccination, Pasteur était même accusé en France de vouloir faire des profits en fabriquant une "rage de laboratoire".
Dans les années 1920 plusieurs vaccins qui ont sauvé des milliers de vies sont apparus : contre la tuberculose (BCG, 1921), la diphtérie (1923), le tétanos (1926) la coqueluche (1926) et en 1955 pour la poliomyélite. Mais différentes rumeurs dont celle de l'utilisation des sels d'aluminium comme adjuvant pour accroître l'efficacité des vaccins ont amené une source de suspicions de la part des anti-vaccins, surtout en France.
Si nous prenons le cas de la variole qu'évoque Osho ci-dessous, c'est pendant des milliers d'années que l'humanité a souffert de la variole, les gens avaient de fortes fièvres, des douleurs et des pustules recouvrant l'ensemble du corps. Avant la mise au point d'un vaccin, la variole tuait 30 % des malades !
Les survivants étaient bien souvent défigurés par la cicatrisation des pustules (voir photo çi dessous) et lorsque ces derniers se formaient à proximité des yeux, ils entraînaient parfois une cécité.
Ce cliché, pris en 1901 par le docteur Allan Warner, est vrai. Deux enfants atteints par la variole y posent afin de montrer l'efficacité du vaccin contre la variole. Crédit : Allan Warner, 1901. L’enfant qui n’a quasiment pas de symptômes de la maladie avait reçu une dose de vaccin durant l’enfance.
Cette maladie a fait environ 300 millions de morts au 20e siècle, plus que les conflits armés et cette maladie a été déclarée officiellement éradiquée par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) le 8 mai 1980, grâce à la vaccination au niveau mondial.
Osho raconte :
... En Inde, si quelqu'un a la variole, on ne pense pas qu'il s'agisse d'une maladie physique. La variole s'appelle en Inde "mata" ; "mata" signifie la Déesse mère. Et dans chaque ville il y a un temple pour la Déesse mère, ou beaucoup de temples... la Déesse mère est en colère, c'est pourquoi les pauvres petits enfants souffrent de la variole.
Des gens comme Mahatma Gandhi étaient contre la vaccination parce qu'elle n'était pas naturelle. La variole est naturelle. Cette maladie détruit tant de beaux visages d'enfants, leurs yeux, et en tue beaucoup. Et ce prophète de la non-violence était contre la vaccination parce qu'il était contre tout ce qui était scientifique, et de plus on pensait que la maladie n'est pas une maladie physiologique, c'est une colère spirituelle.
Une de mes sœurs est morte de la variole, et j'étais très en colère parce que j'aimais cette sœur plus que n'importe lequel de mes frères...ou mes sœurs.
J'ai dit à ma famille : "Vous l'avez tuée. Je vous avais dit qu'elle avait besoin d'être vaccinée. J'ai moi même eu la variole et j'en ai souffert, mais à ce moment-là je ne pouvais rien vous dire ; je ne m'en souviens même pas, c'est arrivé juste dans ma première année. Et chaque enfant souffre. Quand cette fille est née, j'insistais pour qu'elle soit vaccinée. Mais vous êtes tous des adeptes du Mahatma Gandhi : la vaccination est soit disant contre nature. Et vous croyez ainsi prévenir... la colère de la Déesse mère qui sera terrible. Vous pensez que la Déesse mère prendra une autre forme."
Et quand cette jeune fille est tombée malade de la variole, mes parents ont fait ces deux choses : ils allaient chercher des médicaments chez le médecin et ils allaient continuellement vénérer la Déesse mère.
J'ai dit: "Alors s'il vous plaît, faites au moins une chose; soit vous prenez le médicament, soit vous vénérez votre Déesse mère. Mais vous êtes rusés; vous trompez même la Déesse mère. Moi, je suis honnête, je crache sur votre Déesse mère tous les jours", parce que j'avais l'habitude d'aller à la rivière et le temple était juste sur le chemin donc c'était facile ; sur le chemin et aussi en revenant, je crachais dessus.
Et je leur ai dit : "Quoi que vous fassiez... mais c'est étrange, je crache, je devrais souffrir. Pourquoi devrait-elle souffrir ? Et je ne peux pas comprendre que la Déesse mère se fâche et que les petits enfants souffrent, ils n'ont commis aucun crime, ils viennent d'arriver sur cette planète, ils n'ont pas eu le temps de faire quoi que ce soit, ils ne sont même pas capables de faire quoi que ce soit. Les autres, les adultes, devraient souffrir, mais eux ils ne souffrent pas".
"Et vous l'appelez votre Déesse mère ! Vous devriez l'appeler votre sorcière, car quel genre de mère fait souffrir des petits enfants ? Et puis vous êtes sournois, vous prenez quand même les médicaments, ce qui montre bien que vous n'êtes pas certains que la protection de la Déesse Mère est suffisante ; sinon ne prenez pas ces médicaments. Débarrassez-vous de ces médicaments et dépendez entièrement de votre Déesse mère. Là aussi, vous avez peur. Vous essayez de courir deux lièvres à la fois. C'est de la pure stupidité. Soit vous dépendez de la Déesse mère et vous laissez la petite fille mourir, soit vous faites confiance au médicament et vous oubliez cette Déesse mère."
Ils disaient : "Nous pouvons comprendre qu'il y a une contradiction, mais s'il te plaît, ne la porte pas à notre attention, car cela fait mal."
J'ai dit: "Vous pensez que ça ne fait mal qu'à vous, et que ça ne me fait pas mal de voir mes parents être stupides et idiots? Ça ne me fait pas mal ? Ça me fait plus mal. Il est encore temps, vous pouvez changer; mais au contraire, vous essayez de me changer, et vous appelez cela de l'aide. Vous pensez que sans votre aide je vais être perdu. S'il vous plaît laissez-moi être perdu. Au moins j'aurai une satisfaction, que personne d'autre ne sera responsable de ma perte; c'est mon œuvre. J'en serai fier."
Jusqu'à sept ans, si un enfant peut être laissé innocent, non corrompu par les idées des autres, alors le distraire de son potentiel de croissance devient impossible. Les sept premières années de l'enfant sont les plus vulnérables. Et ils sont entre les mains des parents, des enseignants, des prêtres....
Comment sauver les enfants des parents, des prêtres, des enseignants, c'est une question d'une importance énorme qu'il semble presque impossible de trouver comment le faire.
Il ne s'agit pas d'aider l'enfant.
Il s'agit de protéger l'enfant.
Si vous avez un enfant, protégez-le de vous-même. Protégez l'enfant des autres qui peuvent l'influencer : au moins jusqu'à sept ans, protégez-le.
Osho, extrait de : From Darkness to Light
L'organisation qui s'occupe du travail d'Osho dans le monde a publié récemment un message sur leur site web en rappelant que Osho a toujours insisté pour que nous acceptions tout ce que la science a à offrir à l'appui de son travail sur la Conscience. Actuellement pour entrer dans le centre international de méditation Osho (Meditation resort) en Inde, il faut avoir eu les deux doses de vaccin contre le covid.