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8 mars : Journée internationale dédiée à la femme !

La femme, les qualités féminines sont l'espoir d'une humanité nouvelle, d'une humanité unie.

femme libre


Les qualités féminines

par Amédée

L'un des problèmes majeurs de nos sociétés, c'est qu'elles sont administrées majoritairement par des hommes. Et plus précisément, par des personnes qui font prévaloir les qualités masculines au détriment des qualités féminines. Celles-ci sont pourtant primordiales à l'évolution spirituelle de l'humanité. Car l'homme est par nature plus dominateur, agressif, rationnel, et bien moins réceptif que la femme.

Celles et ceux qui ont déjà participé à des séminaires dans le domaine spirituel ou des médecines alternatives le savent bien : 70 à 80% des participants sont des participantes ! Cela tient au fait que la femme est par nature plus réceptive, elle est plus à l'écoute, elle ne ressent pas le besoin qu'a la majorité des hommes d'exprimer son opinion de façon intempestive. Elle sait par nature écouter. Elle a un ego moins proéminent que l'homme. La femme considère la vie sous un angle plus intuitif. Elle fait confiance prioritairement à son instinct, à son cœur, à l'amour plus qu'à la raison. Elle sait par intuition qu'il vaut mieux se fier à l'intelligence du cœur qu'à celle du mental.

A contrario des séminaires, les forums de discussion sur Internet sont fréquentés majoritairement par des hommes. Parce que contrairement aux séminaires ou conférences qui réclament attention, écoute, réceptivité, le forum est un lieu où chacun peut s'exprimer comme il l'entend. Et les hommes le font souvent avec véhémence. La démarche n'est plus d'être réceptif mais expressif. Et paradoxalement, un espace destiné à mieux comprendre la difficulté majeure que représente l'ego sur le chemin spirituel, devient pour beaucoup un lieu ou l'on vient fortifier, voire pour certains hypertrophier son ego. C'est pour cela que peu de femmes y participent. Le besoin de domination qui se manifeste par des propos agressifs, condescendants et parfois par la drague, dévoile la démarche narcissique de beaucoup d'hommes qui ne laissent pas la place à l'expression féminine basée principalement sur l'écoute, le partage, et la tolérance.

Nos sociétés sont dominées par le caractère masculin et c'est dommage. Si les femmes, ou plus précisément, les qualités féminines étaient plus valorisées, ce monde serait moins violent, arrogant et stupide. Cependant, j'ai l'intuition que nous entrons profondément et durablement dans une nouvelle ère. Celle où l'homme comprendra que les différences doivent être une source d'enrichissement et non de conflit. Que l'on ne devient pas plus intelligent, ou plus honnête en prétendant que l'autre est un imbécile ou un escroc. Que passer son temps à critiquer ou donner des leçons aux autres nous éloigne de l'essentiel : se grandir soi-même. Que l'agressivité et la violence sous toutes ses formes exprime notre faiblesse et non notre force. Qu'on acquiert de la maturité à rechercher les qualités de l'autre plutôt que ses défauts. Les femmes en cela peuvent donner de grandes leçons d'humilité et de tolérance aux hommes. Elles méritent d'être bien plus écoutées et respectées.

L'homme oublie trop facilement que son premier maître, c'est sa mère. C'est la femme.

Et qu'elle le reste durablement.

Tant que l'homme n'a pas cultivé ses qualités féminines il reste inachevé.

Et les femmes le savent bien…

Amédée

couple


La sexualité Féminine

par Diane Bellego

Tragique, pathétique, désespérée, est notre façon de faire l'amour et de la représenter.

A regarder notre société et ses images, combien mon ventre peut être sur le qui vive ou en panne et mon coeur s'affliger.

"Comment être un bon coup sexuel ? Comment la (le) rendre folle ? Le truc imparable". Sans oublier nos pubs et ses objets-femmes : pute, chienne et ravie.

Oui il existe aussi ces nounours embrassés, rassurants et régressifs, et les tournantes, juste là dans la cave de l'immeuble voisin et la burka afghane juste un peu plus loin.

Bien sûr, nous qui lisons ces lignes, ça ne nous concerne pas directement. Bien sûr...

STOP.

Le temps est là pour chacun de nous. Oser reconnaître ce que nous générons. Oser réaliser ce qui nous est reflété de nous même, là devant nous.

Et dans l'intime écouter le chant qui monte des profondeurs. Entendre l'appel de la Terre en nous, en chacun de nous.

Cette Terre que nous maltraitons à l'extérieur qui se crispe en chacun de nous, et dans le vagin des femmes.

Terre conquise, polluée, creusée, vendue. On y fait même des expériences de fission nucléaire sur ses lieux hautement sacrés.

Terre intime, féminin présent en chacun de nous, homme et femme, femme et homme. Certes, que nous habitons différemment dans un corps d'homme ou de femme, cependant l'aventure est commune et indissociable.

Osons reconnaître que depuis le temps de nos écrits, quelques 5000 ans, nous avons expérimenté le masculin, jusque dans nos dieux jaloux, courroucés, et l'avons laissé reléguer, soumettre, démoniser le Féminin, la grande Déesse.

Notre sexualité en est le concentré, l'essence. Là est la rencontre et/ou la confrontation du masculin et du féminin. Là est l'invitation à la guérison, à l'alchimie qui permettra la vraie rencontre, à l'amour de laisser danser la vie.

Quelle est la sexualité proposée par le masculin ?

Une sexualité inconsciemment manipulée par la biologie, la reproduction où tous les efforts sont tendus vers le résultat, où tension, excitation, fantasme, frénésie se focalisent vers l'éjaculation ou ultime sophistication, son contrôle.

Ejaculation et orgasme même combat : y arriver - trouver le truc ou le point magique pour décharger la tension ; améliorer la performance - ça ressemblerait à une drôle de BD si ça n'était pas au détriment de l'amour. Le temps s'accélère vers le but, le faire, les mouvements s'emballent et le regard s'absente dans l'émotion, le corps se tend, les organes génitaux pénis et vagin se durcissent. Le geste, la caresse, la parole sont alors porteur d'intention, de condition et non d'amour. L'être est résumé à ses organes génitaux, au mieux à des zones érogènes.

La femme s'échappe dans le rêve, si ce n'est dans celui siliconé des séries télévisées. Car la femme sait que ceci n'est pas l'amour. Elle le sait, le sent, le pressent. Son coeur se limite et son ventre a froid.

Et les énergies divines et subtiles, du ventre de la femme sont inaccessibles, niées, oubliées.

Ceci n'est pas la faute des hommes, mais l'expérience globale humaine à travers le masculin via le patriarcat.

Sans doute avons nous connu avant un temps Féminin.

Force nous est de reconnaître que la suprématie de l'un ou de l'autre est simplement stupide et mortifère.

Homme ou femme, nous avons en nous même les deux polarités, de même que nous avons des hormones masculines et féminines.

Ces deux polarités s'attirent mutuellement, tels des aimants, force électromagnétique d'attraction qui maintient le monde en forme jusque dans l'intimité atomique, en désir, sur la vibration de l'amour.

Notre but commun est d'unir en soi ces deux polarités et l'autre à l'extérieur m'y ramène irrémédiablement tel un miroir y conspirant, cependant nos corps et nos circuits d'énergie sont différents.

Nous oublions qu'il y a aimantation entre le corps physique de la femme et son propre animus psychique et celui de l'homme et son propre anima, et le propre corps de l'homme ou de la femme entre le pôle positif et le pôle négatif.

Chez la femme, qui nous occupe ici, le pôle actif initiant, débordant, est dans ses seins, sa poitrine, son coeur, le pôle actif réceptif passif dans son vagin - (pour l'homme le coeur est réceptif, le pénis actif). Les corps nous le disent clairement.

Pour ne pas alourdir, nous n'inclurons pas ici le troisième oeil ( actif chez la femme, passif chez l'homme).

Entre un homme et une femme, la source active de l'amour est donc le cœur de la femme, son organe actif le pénis.
Si les seins de la femme ne sont pas ouverts, autorisés, invités, éveillés par l'homme appelant l'amour ( et non le sexe ) les mots "faire l'amour" seront une illusion.

En effet la femme a été retirée de son rôle primordial et initial de l'amour pur, personnifié, pouvant se concrétiser certes par la sexualité par aussi le nourissement ou l'art. Elle doit y être réinitiée par un homme serviteur de l'amour par son propre coeur réceptif, non un homme quémandant. Cet homme est alors le gardien positif actif de la pureté de l'amour personnifié par la femme, son adorateur actif, prêtre (dans son coeur) et chevalier (dans son hara).

Depuis des milliers d'années la femme a été encouragée et dupée à croire que l'expression la plus belle de son amour était de satisfaire sexuellement l'homme, en particulier en l'excitant et en se laissant exciter, sous peine de le perdre, d'être rejetée sans protection, sous parfois le chantage des enfants et que l'autre femme était une rivale et non une soeur.

L'égoïsme du masculin créa l'égoïsme du féminin, la femme découvrit le pouvoir de la garce et de la migraine.

.../...

Tout vagin, quelle que soit son histoire, jusqu'à ce qu'il soit guéri, réellement aimé, est un vagin émotionnel, imprégné par notre culture et ses injures au féminin réceptif. Il est le pôle réceptif de l'amour personnifié.

Il sait, il sent, il pressent - c'est une des antennes de la femme, qu'elle en soit consciente ou non. Et combien le vagin parle à sa façon à travers symptômes et humeurs, combien il prévient la femme avant qu'elle n'ait compris avec sa tête, de la nature de la relation. Puis il devient dur, avide ou désillusionné et amorphe ou fermé et crispé. A la mesure de sa perméabilité, il se protège de sentir ce qui l'éloigne toujours plus de l'amour alors qu'il est la matrice de l'amour.

Les sensations se sont peu à peu focalisées à l'entrée du vagin :
- soit par la stimulation automatique par les doigts, tel un compromis, une récompense à l'acte sexuel, un simulacre officiellement accepté.
- soit par une éjaculation rapide d'un pénis émotionnel. Le pénis en contrôle d'éjaculation est tout aussi absent à l'amour et à la présence.

La femme le pressent dans son intimité et son cœur lui confirme qu'elle s'est laissée duper de courir après l'orgasme. Les profondeurs du vagin où reposent les énergies divines subtiles ne sont pas atteintes ou mécaniquement, furtivement, si ce n'est méchamment.

Son état psychique, son mécontentement de fond, cette dépression vague, ses larmes sans raison, bref, son tyran émotionnel, nous révèle combien la matrice non reconnue dans sa dimension divine sacrée a donné naissance à l'ombre d'elle-même.

Chacun de nous pressent et le corps de la femme sait que dans "faire l'amour" il existe une actualisation de l'amour, libération de l'amour pur des énergies divines les plus belles et les plus subtiles au coeur du vagin de la femme, connectée à son coeur, à ses seins débordants d'amour pour son partenaire et pour la vie entière. Lui est alors le veilleur, prêtre et chevalier qui a réveillé l'amour et vient le collecter depuis un pénis sensible, conscient par lui-même, libéré de l'émotion, à sa place dans un vagin aimant.

Rien d'autre que le pénis, organe positif actif de l'amour sur Terre, ne peut combler le vide du vagin, son désir profond d'être aimé pour pouvoir libérer l'amour. A eux deux pénis et vagin sont une Unité, une cohérence pleine de sens et d'essence.

Pour cela le pénis a à retrouver sa sensibilité, sa propre conscience, la mémoire innée de ce qu'il y a à faire pour collecter les énergies divines et subtiles du vagin. Et l'homme doit prendre le risque de l'inconnu, de la perte de l'excitation physique et émotionnelle tendue vers le but, par des pénétrations douces et lentes, à l'écoute subtile énergétique de l'aimant qu'est son pénis. Doucement et lentement changer de position, toujours autour de la connection vagin/pénis, si reprendre comme avant varier l'angle de pénétration et libérer les tensions accumulées dans le vagin, accroît la sensibilité du pénis et du vagin et entre eux deux apporte présence, humour et intimité.

La respiration lente, profonde à travers le diaphragme jusque dans l'intimité du ventre ouvre l'expérience du moment présent. Se regarder dans les yeux sans intention en explorant une certaine "porosité" du regard permet aux âmes de se toucher, de se reconnaître, de se découvrir, de se connecter. Alors les coeurs s'émeuvent et l'amour circule.

Dans ce "faire l'amour" il n'existe plus rien à atteindre ni orgasme, ni éjaculation (ou non), plus rien à prouver, ni de parfait amant(e), juste un état d'être qui fait par essence l'amour.

Plus l'attention se déplace vers l'intérieur, plus la conscience du corps s'exprime, plus l'amour déjà présent et resté présent quelle que soit notre histoire, se révèle au coeur de notre chair.

Nous redevenons notre corps et le découvrons tissé d'amour, fait pour l'amour et par l'amour.

L'amour circule alors dans les trois plans de notre être : sexe/coeur/âme, naturellement polarisé en soi et vers l'autre.

Si la sexualité masculine a suivi les impératifs de la reproduction, ensemencement rapide et efficace, la sexualité féminine, elle, nous invite à réunir l'expérience globale humaine et divine de qui nous sommes, à répondre avec amour à l'ombre que nous avons généré, à rééquilibrer le balancier en guérissant et en chérissant le féminin sacré, présent en chacun de nous comme en la Terre-Mère.

En retrouvant la Déesse au cœur du corps, matrice de chair de notre âme, nous retrouvons l'extase et le miracle de l'amour, seule solution "sensée" à l'impasse où nous sommes, ou plutôt au rendez-vous que nous avons.
Cette initiation individuelle et planétaire commence et se scellera là au cœur de l'intime.

Et si on faisait l'amour ?

Diane Bellego

femme


Les femmes, la violence et la paix

par Brenda

Dans quelques jours, la Journée Internationale de la Femme célèbrera la victoire de toutes celles qui, grâce à leur courage et leur détermination, font reculer partout dans le monde l’injustice et les discriminations dont elles sont l’objet.

Mais la Journée de la Femme met aussi chaque année en lumière, avec ses rapports accablants sur les violences faites aux femmes, qu'il reste encore un long chemin à parcourir avant que les droits de l’homme deviennent aussi ceux de la femme.

Selon Amnesty International, les engagements de nombreux gouvernements en matière de protection des droits de la femme ne sont que « discours creux et promesses en l’air. Dans de nombreuses régions à travers le monde, les femmes continuent d'être traitées comme des citoyens de seconde classe. Chaque année, d'innombrables femmes et adolescentes sont mutilées, battues à mort, brûlées vives, violées, vendues ou louées à des fins domestiques ou sexuelles… »

De nos jours aux Etats-Unis, une femme est maltraitée toutes les huit secondes, et une femme est violée toutes les six minutes. Selon un rapport du Sénat américain, la violence conjugale y est plus répandue que les accidents d'automobile, les agressions et les décès liés au cancer. En France, une enquête du Gouvernement vient de révéler que tous les quatre jours, une femme tombe sous les coups de son partenaire.

Ces exactions reflètent le fondement de notre civilisation, basée sur la domination, le pouvoir et la brutalité. La violence, l’ambition, le matérialisme, et l’égoïsme y règnent en maîtres aveugles et souverains, au mépris de l’amour et du respect de la vie.

Quelle que soit la forme que prenne la violence exercée à l'égard des femmes, des discriminations sexistes aux violences conjugales, des abus physiques aux viols collectifs utilisés comme arme de guerre, elle n’est que la triste répétition d’un cycle infernal, un odieux crime contre l’humanité.

Le genre féminin est pacifiste dans son immense majorité. Si certaines femmes ont développé des qualités masculines et guerrières, c’est pour lutter et s’affirmer dans un monde où le masculin est omniprésent.

Mais les femmes sont rarement assoiffées de pouvoir, de profit ou d’ambition. Une femme n’a pas un penchant naturel pour la fabrication des armes et la guerre. Elle n’est pas excitée à la vue d’une arme à feu, et ne prend pas plaisir à tuer.

La femme porte et donne la vie, son inclinaison naturelle est de la nourrir et la protéger, non de la détruire et de la violenter.

Depuis des siècles, les hommes ont laissé un héritage de guerres, de violences, et de destruction, auquel l’humanité, et en particulier les femmes, a payé un lourd tribut. Seuls les hommes qui ont élevé leur conscience, et laissent s’exprimer leurs qualités féminines, manifestent les qualités de la non-violence, l’écoute, et le respect de la vie.

De fait, aujourd’hui le combat des femmes pour leurs droits et leur liberté n’a plus rien du féminisme et des vieux clichés dont on l’a affublé.

Il est juste l’expression d’une conscience plus élevée.

L’intuition que les choses doivent changer, et que le moment est venu d’expérimenter le Féminin, pour guérir l’humanité, malade de sa violence machiste et de son cruel déséquilibre entre le Masculin et le Féminin, et donner enfin une chance à la paix !

Brenda


Women and Meditation

par Deva Ambu (en anglais)

I am a psychologist with a Master’s degree from the University of Louvain, Belgium, and a meditator for 27 years, living and working in Osho’s Meditation Resort in India. I was born in Colombia and left after high school to study in Europe, in a vain pursuit of knowledge and freedom.

After 10 years in the world of psychology, European culture, alternative therapies, dance, theatre, yoga and corporal expression, mainly in Belgium and France, my soul remained still unsatisfied till my destiny finally brought a light into my life: the enlightened master Osho, the only master i know that has given women a real chance to be seekers, specially by pointing out WOMEN’S MAIN OBSTACLE TO FREEDOM: “THE NEED TO BE NEEDED”

Voila a sharp zen blow to our dreams and conditionings !
Osho also empowers woman by honouring our essential qualities, foreseeing a new world created with the feminine values ( in both men and woman ) a more compassionate, peace-full, loving world.
Here i like to share my experiences as a women- meditator, a women- seeker.
To share how meditation is transforming my day to day life, bringing my energy from conditioning and bondage into freedom and creativity, from attachment and dreams into love and presence.
Being born in a so-called developing country meant a more restrictive conditioning: my dream world was more traditional and old than the one i found in the west.

But even if in the first world women have developed a so-called Women’s Liberation Movement, this movement is far from giving back women their freedom and dignity because it has mainly been a reaction against men and not a conscious action; it has made women become masculine in a vain attempt to be free, losing their femininity instead of regaining themselves, becoming what Osho calls a second-class men …
Instead of becoming truly free, we seem to have sacrificed our feminine energy in the name of freedom. In my student days in Paris i passed through this “dis-ease” also.

Now, after 27 years in the world of Osho, i am finding through the therapies based on meditation and meditation itself, what i had been looking for : a true feminine power.
In this healing journey i have encountered all the dark sides of the moon: anger, pain, fear, attachment, possessiveness, jealousy, despair, being lost… and i have found myself returning to my real self before i was conditioned by the vested interests of the male mind.
I see how I – We, Women- have been maintaining and supporting these imposed roles.
I have taken responsibility for my own healing, by clearing “my” unconscious female mind, instead of focusing on the other, try to change, blame and condemn the other, or adjust and compromise.
Clearing my unconscious has created a new, fresh space, a new kind of relating, a new world and a new way of living for me. Transforming the sleeping beauty, waking up to a new consciousness as a free individual, living from my inner centre without fear, guilt or remorse, without attachments and demands, expectations and recriminations, or compromises and adjustments.

Just being myself. Staying in the truth of my heart moment to moment.
The energy invested in the conditioned female mind with all its dreams and dramas is turning ?nto celebration, creativity and a sweet silence.
As i watch this new space emerge from the old ashes, like a phoenix being reborn... I wonder how did i live before, words can not express this wonderful feeling... all i can do is dance!

I am sharing now, especially with women on the path, what I have understood and experienced so far. And while sharing i keep on healing, enjoying the journey back to myself.
In my new world without dreams, without fog, i can see and relate to other woman as mirrors of my own beauty, as friends not as rivals, as sisters on the path of love and freedom. From goddess to goddess. From Buddha to Buddha. With us the return of the goddess is happening.

I can see and relate to man as friends and fellow travellers instead of objects of an unattainable dream, they become real as i become real, the woman in me- my inner woman-the anima- enjoys and welcomes the man in me-my inner man-the animus. Therefore, i am attracting in my world a new kind of man and male energy, also a more conscious, unconditioned, responsible free soul.
By taking the responsibility to free "my" unconscious female mind from this conditioning, i am creating the space to receive and attract in my world a male supportive force, instead of an aggressive force from which I have to defend or compete with or seduce.
As games fall, masks fall, i see a real original face emerging, the real feminine power.
The power of water, the power of love, the power of softness, vulnerability and surrender.
I feel more open, vulnerable, tender and feminine, i do not have to make up to appear beautiful to the other, to the world. I feel a beauty from the inside regardless of age and time, a beauty that prevails, the beauty of acceptance and relaxation, the beauty of silence, joy and peace. A true feminine beauty.
The inner beauty, the grace and dignity of being myself reflects in my outer world, the world i consciously create. I feel at the same time response-able for the world i create around me yet able to surrender to my destiny, to existence...

Basically i am more able to receive and let-go, to trust, using my feminine nature to fall in, instead of falling out, to fall in silence and rise in love. Today this is my true power.

I am not afraid anymore of feeling, of receiving and disappearing whether it happens through the space of love or in meditation, in fact i am experiencing that it is the same space.
I feel that for the first time freedom and love are happening together, my inner male and female energies are beginning to merge, to support and respect each other, this reflects in the way i relate now, especially with man.
We begin to see and love each other as we are, daring to be a woman, daring to be a man, honouring and respecting our true nature, meeting with awareness, in love and freedom, with respect and gratefulness. IN ESSENCE.
YES, Love is becoming for me now freedom, devotion, prayer !
freed from what Osho calls : “ the need to be needed”
I feel the joy of being centred in my own heart, connected to my own source of energy, to my belly and hara, to my true feminine power.

Realizing that the meaning and significance of my life comes from the inside, allows me to come out into the open air, without fear as i know how to take care of myself, how to set boundaries, how to receive and let go, how to surrender, open and be total in the moment, losing myself in the ecstatic dance of love, yet not abandoning and forgetting myself, remaining centred, in the space of self respect, dignity and responsibility.
Now I feel i can share for the first time without the fear of being hurt or abandoned, as i know i can not abandon myself. How can I ?
I have just found myself again
I am realizing the beauty and the gift of being a woman. A woman in love. In love with life.

Ambu



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