Question d’un méditant :
Avec la méditation, j'ai parfois envie de m'isoler des autres et de partir loin afin d'être seul pour vraiment entrer profondément en moi et être indépendant. Mais cela vexe ma petite amie. Que devrais-je faire ?
Vous vous méprenez, vous interprétez l'interdépendance comme étant de la dépendance. C'est une fausse notion et à cause de cette fausse notion, un faux désir surgit; comment être indépendant. D'une erreur surgit une autre erreur; vous ne pouvez pas être et si quelqu'un vous enseigne l'indépendance et il y a les gens qui enseignent cela - il enseigne de la pure stupidité.
Vous êtes une partie du tout, vous êtes Un avec le tout, vous êtes une vague dans l'océan.
Ainsi la première chose à être comprise, je n'enseigne pas l'isolement, parce que je n'enseigne pas à l'ego. Je n'enseigne pas l'isolement, parce que je veux que vous lâchiez l'ego et non le monde. Le monde n'est pas le problème. Le monde est magnifiquement beau; c'est de la joie pure; rien n'y est faux. Quelque chose est faux en vous, pas dans le monde.
Laissez tomber le faux en vous; ne renoncez pas au monde. Je vous apprends à célébrer le monde et non pas à y renoncer. J'affirme la vie et je l'affirme inconditionnellement.
Ainsi, si vous voulez quitter quoi que ce soit, quittez-vous. Si vous voulez renoncer à quoi que ce soit, renoncez à vous-même et la seule voie, la seule façon de se renoncer est de célébrer. Parce que chaque fois que vous êtes heureux, vous n'êtes pas; chaque fois que vous êtes triste, vous êtes; chaque fois que vous êtes dépressif, vous êtes; chaque fois que vous êtes dans la réjouissance, vous n'êtes pas.
Osho, Extrait de: Come Follow To You
Méditation du sourire et de la respiration dans le Dan Tien pour se recharger!
C’est une pratique taoïste toute simple mais fort efficace pour se recharger les batteries et se remettre d’attaque, pratique qui peut se faire partout (sauf au volant car il faut fermer les yeux!).
Assis le dos droit sur une chaise, ou en tailleur si vous préférez, prenez une grande inspiration et expirez en laissant aller les tensions et l’énergie stagnante. Répétez la respiration si vous en sentez la nécessité.
Reportez votre attention sur le troisième œil et respirez dedans. Connectez-vous à la lumière provenant du soleil et, sur l’inspiration, faites-la entrer par le troisième œil jusqu’à la glande pituitaire. Respirez ainsi jusqu’à ce que vous ayez l’impression qu’une belle lumière blanche-dorée vienne s’étaler sur votre front et que vous sentiez qu’elle vient étirer vos sourcils et vos yeux vers les tempes, vous donnant l’impression qu’un sourire naît dans vos yeux (vous pouvez penser à quelque chose ou quelqu’un que vous aimez beaucoup, ou à un paysage ou une situation). Sentez le sourire s’étaler sur tout votre visage et faire remonter les commissures des lèvres.
Envoyez maintenant ce sourire, cette sensation de joie, vers le Dan Tien (env. 4 cm sous le nombril et au centre du corps) tout en commençant à y respirer en même temps. À l’inspiration, le ventre gonfle, et à l’expiration, le ventre dégonfle.
Respirez et souriez ainsi pendant une quinzaine de minutes : vos batteries seront rechargées, votre humeur se sera améliorée et vous serez plus centré.
Maintenant le contact avec la lumière se trouvant autour de vous (en la captant par le troisième œil en inspirant).
Ouvrez les yeux, frottez les paumes des mains l’une contre l’autre et massez le visage de bas en haut, passez les mains sur les cheveux et les doigts dans les cheveux.
Cette méditation nous a été offerte par Annie Ollivier.
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