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Rencontre avec Jean-Claude Dumont

Par Jonathan Zui Ho, de Livres Bouddhistes, 16/04/2018

suite à la sortie de
LE PETIT LIVRE DE LA MÉDITATION
Editions Accarias l'Originel

disponible en librairie, chez l'éditeur, sur amazon ou à la Fnac

Le petit livre de la méditation par JC Dumont

Bonjour Jean-Claude DUMONT et un grand merci d’avoir accepté cet entretien pour Livres Bouddhistes ! J’avoue avoir fait quelque chose que je n’avais jamais fais auparavant, malgré toute mon expérience des interviews : dès que j’ai reçu votre petit livre, je l’ai lu d’une traite car il m’a captivé et j’ai aussitôt compris que c’était là un livre important, et qu’il me fallait vous questionner quelque peu à son sujet. En effet Jean-Claude DUMONT – Le petit livre de la méditation, publié par Accarias-L’originel, vient tout juste de sortir ! Je l’ai franchement adoré ! Néanmoins c’est un livre qui pose de multiples questions, comme nous allons le voir. Avant d’en parler, étant donné que votre livre parle de la méditation, j’aimerai vous demander : quel méditant êtes-vous, et quel est votre chemin de méditant ? Comment avez-vous appris à méditer ? Par quoi et quand avez-vous commencé ?

En 1973, j’étais en internat pour faire un BEP de comptabilité. Un des pions de l’internat avec qui j’avais une relation amicale m’a introduit, ainsi que quelques autres étudiants amis, à la méditation transcendantale. Il nous donnait accès à sa chambre pour que nous puissions pratiquer chaque matin et chaque soir pendant 20 minutes. Durant cette méditation, il suffisait de s’asseoir, de joindre les mains et de répéter un mantra. J’ai abandonné cette pratique après 1 année quand nous avons découvert, mes amis et moi, que nous avions tous le même mantra alors que durant l’initiation, on était avisé de ne jamais communiqué ce mantra car il était unique et personnel. Je notais également que souvent je m’endormais durant les méditations, la répétition du mantra agissait comme un somnifère. Ce fut quand même une bonne première découverte de la méditation, pour comprendre l’intérêt de me connaître en m’asseyant tranquillement avec moi-même.

Je n’ai pas fait carrière dans la comptabilité car j’avais trop soif de liberté et j’ai donc pris très tôt le chemin d’une vie faite de voyages, d’aventures et de rencontres autour du monde.

En 1980 en Inde, j’ai rencontré un maître spirituel, la lumière de ses paroles a souvent illuminé mes moments d’obscurité et cela m’a énormément aidé à continuer sur mon chemin personnel. Personne ne peut nous donner l’état de méditation, il faut aller soi-même à l’intérieur de soi pour le trouver.

Au fil des années, quel que soit le pays où je vivais, j’ai toujours pratiqué des techniques de méditation variées, actives et passives, mais j’ai aussi toujours continué à pratiquer la méditation assise silencieuse ou vipassana dans laquelle je me trouvais tellement bien. C’est avec cette méditation assise silencieuse que j’ai eu de nombreuses réalisations.

J’ai également fait plusieurs retraites personnelles de méditation, allant de 1 mois à 3 mois. Elles ont été idéales et déterminantes pour vraiment aller au plus profond de moi.

Aujourd’hui la méditation est la composante principale de ma vie quotidienne. Je ne pratique plus aucune technique de méditation particulière, la méditation est mon souffle, ma conscience, ma vie. Je respecte, j’aime, j’embrasse la vie, non pas par imposition ou par idéologie, mais par une sagesse naturelle qui se forge à travers mes propres aventures, mes propres expériences, mes relations et rencontres de vie.

Ce qui est indéniable à la lecture de votre livre, c’est que vous avez réalisé certaines choses, on le sent, on le comprend, on le lit. Votre écriture est assurée – vous êtes sûr de vos propos, qui m’ont l’air d’être venus de manière spontanée ! C’est donc une sagesse digérée que l’on parcourt dans ces pages. Quand donc vous êtes vous dit : je dois écrire un tel livre ?

Il y a quelques années, j’ai créé un Tarot de la Méditation avec 50 cartes qui contiennent chacune un thème, un dessin et un texte. Le livre est basé sur ces 50 thèmes, j’ai juste développé un peu plus les textes et décidé d’en faire un livre.

Il est possible de tirer un carte en ligne du tarot de la méditation, c’est gratuit, il suffit d’aller sur cette page du Tarot de la méditation sur Meditationfrance.

Pourquoi ce pari de se dire : « je vais dire aux gens ce qu’est la méditation » ? N’est-ce pas dangereux de croire que son expérience personnelle puisse être une chose universelle ?

Le livre n’est pas fait pour convaincre mais pour partager mon expérience personnelle. Si des gens s’y retrouvent dedans, ils peuvent donc en bénéficier. Ceux qui n’y trouvent rien peuvent simplement l’ignorer. Il y a aujourd’hui tellement de choses écrites sur la méditation, j’ai juste voulu y ajouter une petite touche simple et personnelle.

Je pourrais facilement revenir sur chacun des thèmes, mais cet entretien prendrait des jours du coup. Ce que j’ai apprécié le plus dans cet ouvrage, c’est que c’est un recueil de conseils de sagesse, de conseils de bon sens, qui sonnent justes, qui sont bienveillants, effectivement simples et posés, et cela fait du bien. J’ai également apprécié la lecture rapide de votre ouvrage. Je suppose que vous ne souhaitiez pas alourdir la lecture, que tout cela devait être « easy reading » ? D’ailleurs, comment avez-vous procédé pour son écriture ? Cela fut-il également rapide et facile ?

En grande partie, c’est une recollection de nombreuses citations que j’ai écrites au fil des années à partir de mes propres réalisations et expériences de la méditation. Je les ai regroupées selon le thème et j’ai parfois ajouté des nouveaux textes plus récents.

« Le petit livre de la méditation » se suffit-il à lui-même ?

La pratique de la méditation se suffit à elle-même.

On sent l’influence des philosophies non-duelles d’Orient – tao, zen, advaïta – en lisant « Le petit livre de la méditation » : pourtant, jamais vous ne les citez. C’est parce que votre synthèse est personnelle ? Balayez-vous les enseignements millénaires de la méditation ? Chaque tradition a ses méditations, et vous, êtes-vous donc sans tradition ?

Beaucoup de traditions sont ancrées dans des textes très vieux qui étaient certainement valables à l’époque où ils ont été écrits ; entre temps le monde et l’être humain ont beaucoup changé, beaucoup de méthodes anciennes ne sont plus du tout adaptées à notre monde d’aujourd’hui.

La méditation est liberté, elle ne peut pas être enfermée et réduite à des rituels, des prières ou des commandements. La méditation n’appartient à aucune culture et à aucune religion. La méditation est une méthode pour rentrer à l’intérieur de soi, cela n’a rien à voir avec des croyances ou des superstitions.

Un grand Maître Zen entra dans le hall où tous ses disciples étaient réunis pour la méditation du soir et leur dit:
“Ce soir, il y a des bonnes nouvelles et des mauvaises nouvelles. D’abord, les mauvaises nouvelles: Il n’y a pas de bonnes nouvelles!
Maintenant, les bonnes nouvelles : Vous n’aurez pas à écouter les mauvaises nouvelles. »

Un étudiant demanda au maitre Zen : Où obtenir l’éveil ?
Le maitre répondit: Où es-tu ?

Votre livre, Introduction comprise, est structurée en 50 thèmes de réflexions, qui font le plus souvent une page, sinon deux. Chacun des thèmes reflète, je crois, une facette de la méditation : ce n’est donc pas si simple !?

La méditation est très simple, s’asseoir en silence, ne rien faire, accepter ce qui est, observer ce qui se passe en soi, comment cela peut-il être compliqué ?

Pour apprendre à marcher, nous tombons quelques fois mais après plusieurs essais nous ne tombons plus. Les 50 thèmes sont des états d’être que nous connaissons tous, il ne faut pas les réprimer, il faut les accepter et comprendre d’où ils viennent, comment ils surgissent en nous et pourquoi. Cette compréhension simple de ce que nous sommes nous permet de mieux marcher et de ne plus tomber.

D’emblée, dans l’Introduction vous dites : « La méditation, c’est très simple et très facile. Si c’est compliqué, alors ce n’est pas une bonne méditation ». Dire cela, c’est sous-entendre beaucoup de choses ! Les gens se compliquent-ils la vie, la méditation d’habitude ? Les enseignements traditionnels sont trop compliqués ? Pourquoi serait-il faux ou creux de voir en la méditation quelque chose de technique, de graduel ? Tous les humains seraient-ils égaux ?

Il y a beaucoup de différentes techniques de méditation, il est important de choisir celle qui nous semble la plus facile et la plus simple, celle qui nous apporte du mieux-être. Les gens qui pratiquent la méditation se compliquent souvent la vie car ils essayent d’atteindre un certain état d’être, ils se forcent, ils souffrent, ils ont des idées préconçues sur ce que doit apporter la méditation, sur comment doit être une personne qui médite. Ils ne font que de se créer des obstacles et ensuite ils se découragent. Il ne faut rien attendre de la méditation et laisser agir le feu de la conscience. Une fois que nous prenons conscience que quelque chose nous fait du mal, c’est simple de faire en sorte que cela ne se reproduise plus.

Cela peut se faire immédiatement comme cela peut se faire graduellement, cela dépend de chacun.

C’est votre vision de la méditation que vous exposez dans cet ouvrage : porte-t-il donc bien son nom ? Pourquoi pas « La méditation selon Jean-Claude Dumont » ?

Le titre du livre m’est venu ainsi et j’ai bien aimé, Le petit livre de la méditation, je trouvais que c’était simple et que cela pouvait résonner positivement dans la plupart des gens qui s’intéressent à la méditation.

D’où tirez-vous cette idée que la méditation est une chose facile et simple ? N’est-ce pas quand l’on devient un maître dans son domaine que ce domaine nous paraît et paraît aux autres qui nous regardent, si facile à exécuter ? Je ne crois pas que quiconque est un maître en quoi que ce soit dès sa naissance. On n’a rien sans rien. Il ne faut pas oublier toutes ces années de travail qui mènent à la maîtrise. Qu’en pensez-vous ?

C’est le paradoxe de la vie. Il faut faire des efforts pour se rendre compte que les efforts ne sont pas nécessaires. Réaliser qu’il n’y a rien à réaliser. Dans cet univers immense, que sommes-nous? La vie est gratuite et très simple, nous l’avons rendu très compliquée. Dès la naissance nous sommes naturellement ce que nous sommes mais par la suite nous sommes déviés de notre élan naturel par le conditionnement de la famille et de la société dans laquelle nous grandissons. Nous arrivons ensuite à un point où nous devons nous déconditionner pour retrouver notre état naturel, spontané, honnête, sincère, joyeux d’être enfin soi-même.

Pleine conscience, vigilance, attention, observation, présence, mais aussi psychologie profonde, « joie très subtile », silence, paix intérieure, authenticité, émerveillement, ouverture, contemplation… Vous rajoutez : « La méditation est un état d’être ». Mais je n’ai pas la vision claire de ce que vous voulez dire au sujet de la méditation, je ne l’ai pas trouvé dans ce livre : dites-nous simplement quelle est votre définition de la méditation s’il-vous-plaît ? Comment résumer la méditation ? Ou n’est-elle pas définissable ?

La méditation est indéfinissable. Les mots sont inadaptés. C’est un état au delà du mental, comment le mental pourrait-il exprimer cela? Elle ne peut pas être définie, c’est un état d’être à trouver en soi, c’est sa beauté et sa grandeur.

Page 11, vous dites : « La méditation n’est pas le fait de s’asseoir en silence ou de chanter un mantra, c’est comprendre le mécanisme du mental » : c’est le yoga en quelque sorte ?

La méditation, c’est savoir observer son mental, c’est savoir le comprendre, et savoir s’en détacher quand il le faut. Le mental est un très bon outil à utiliser mais il ne faut pas le laisser nous asservir.

Page 33, on lit ceci « Ce qui est caché dans votre respiration, ce qui est caché dans les battements de votre cœur, n’est rien d’autre que la méditation ». Pourquoi serait-ce caché ? Je trouve cette formulation mystérieuse et surprenante, car on ne retrouve pas cela ailleurs dans votre ouvrage.

Ce n’est qu’une image. La méditation est cachée dans la respiration, dans les battements du cœur. La respiration et les battements du cœur appartiennent au corps physique, la méditation est cet espace qui observe la respiration et les battements du cœur.

Quand nous sommes attentifs à notre respiration, à nos battements de cœur, nous sommes dans le moment présent et la méditation est toujours là, « cachée » dans ce moment présent. Notre présence l’incite à se dévoiler, à sortir de sa cachette.

Jean-Claude Dumont

Page 35 : « La méditation est le seul moyen de se connaître ». C’est vrai, c’est un moyen de se connaître, je l’ai suffisamment expérimenté également, mais la méditation ne fait pas tout je crois. La méditation au sens chrétien est aussi fructueuse pour se connaître. Cependant, je connais des gens pour qui méditer est difficile voire que cela fait peur, car elles ont peur de se découvrir, de se mettre à nu, et donc de se connaître, de s’accepter, de vivre avec elle-même. Faut-il du courage et de la détermination pour méditer ?

Il faut du courage pour se voir, pour reconnaître comment notre ego nous manipule. Et il faut encore plus de courage pour s’extirper des griffes de l’ego et oser être soi-même.

Page 91, vous relevez : « La méditation est votre nature, c’est votre être. Elle est toujours présente en vous, que vous le sachiez ou non. C’est votre conscience, c’est l’espace intérieur depuis lequel vous observez tout ce que vous faites ». Est-ce la conscience la méditation, ou l’inconscience ? Parce que si elle est là sans qu’on en ait conscience… c’est que l’on est inconscient non ?

Nous sommes inconscients, c’est pour cela que nous avons besoin de la méditation, elle nous aide à prendre conscience. Une fois conscients, conscience et méditation sont la même chose, elles se fondent l’une dans l’autre.

Page 43 vous dites que chacun est unique : qu’est-ce qu’être unique s’il-vous-plaît ? Je ne crois pas à cette idée.

Personne ne peut marcher dans les mêmes pas d’une autre personne. Chaque personne a des interactions uniques avec la vie, il est impossible de trouver 2 personnes qui vivent exactement la même chose, chacun est unique.

Page 37 : « L’intuition de l’être ne calcule pas, elle agit et sait prendre des risques même s’il y a danger. Elle une confiance totale dans la vie » : je suis tout à fait d’accord avec cette assertion. C’est aussi une attitude envers la vie que l’on adopte quand l’on saisit l’impermanence de l’existence. On perd toute peur ou peu s’en faut. C’est quelque chose de libérateur. Que pouvez-vous dire à ce sujet ?

De nouveau ici il faut du courage et une grande confiance en soi pour accepter et suivre son intuition. Cette confiance totale dans la vie se forge en nous avec les nombreuses expériences de vie que nous avons. Il faut donc vivre totalement, sortir des sentiers battus et oser prendre des risques. Notre mental est conditionné par la famille et la société dans laquelle nous avons grandi, il nous joue trop souvent des tours, il change la décision que notre intuition aurait prise. L’intuition est plus dangereuse, elle est rebelle, authentique, honnête et sincère. La famille et la société nous ont appris à mentir, à feindre, à paraître et à compromettre.

Page 45, je suis également d’accord avec vos propos : « L’éveil est très ordinaire, il n’a rien de spécial. Plutôt que de vous rendre plus spécial, il va vous rendre moins spécial. Il vous met au centre d’une merveilleuse humilité, d’une douce innocence. La vérité est très ordinaire. Ce sont les fantasmes, les histoires, les contes et les imaginations des gens qui sont extraordinaires. Le spécial est créé par l’ego. La réalisation de Soi est une chose ordinaire. Vous êtes tout simplement comme vous êtes et vous êtes bien, heureux, sans aucune raison ». Vous voyez juste, vous touchez juste ! Pour autant, certains diront que l’éveil est une chose personnelle, que chacun vit cet événement d’une manière différente. Que pensez-vous de cela ?

L’éveil est très personnel, il n’y a pas de cartes ni de règles, et c’est ce qui en fait tout le charme, c’est ce qui lui donne de la gloire, de la grandeur, on peut choisir de ne rien dire, on peut choisir de le partager, on peut choisir de tout garder pour soi. Ce qui est connu perd petit à petit de son charme. L’éveil, c’est l’inconnu, l’indescriptible, et il arrive toujours par surprise.

« C’est seulement dans la solitude que nous réalisons qui nous sommes vraiment ». Personnellement, vivre seul et ne pouvoir compter que sur moi a été la chose la plus formatrice de mon existence. Mais bien souvent, l’homme a peur de vivre seul et d’être livré à lui-même ! Vivre seul, c’est vivre dans une arène. Pourtant, bien que je vive seul, j’aimerai l’être encore plus et l’érémitisme me séduit quelque peu. Êtes-vous un ermite, ou un solitaire ? Que penser de l’épreuve de la solitude, alors que « tout le monde est connecté, mais que plus personne ne se parle » !?

Je suis bien tout seul et je suis bien avec les autres. Quand je suis seul, j’apprécie, quand je suis avec les autres, j’apprécie. Nous ne pouvons être bien avec les autres que quand nous sommes bien tout seul. Quand nous ne faisons plus de différence, quand nous ne choisissons plus, nous acceptons tout simplement et nous laissons la vie nous mener là où nous devons être, seul ou avec les autres.

Néanmoins, la réalisation de soi ne peut se produire que dans la solitude.

Dès que nous fermons les yeux, nous sommes dans notre solitude, personne ne peut y venir, c’est notre espace intime, personnel, libre. C’est cet espace qu’il faut chérir et apprécier.

Page 55 on trouve : « La méditation n’est pas une expérience, c’est une réalisation, une prise de conscience et la fin de toute expérience ». Appliquez-vous le terme méditation à bon escient dans cette phrase ? En somme, il ne faudrait rien faire ?

Les expériences sont des états temporaires qui nous amènent seulement à comprendre la méditation, quand la méditation se produit ce n’est plus une expérience, c’est un état d’être.

En vérité c’est très simple, il ne faudrait rien faire, juste être naturel, spontané, soi-même, cela suffit.

Page 59, vous semblez dire l’inverse de la page 55 ! On lit : « Quelque soit votre problème, la réponse est : méditation. N’attendez pas des résultats rapides, persévérez, et sachez qu’au plus profond de vous quelque chose se passe, une alchimie intérieure se met en place et se révélera petit à petit par elle-même » ! Alors : que faut-il faire s’il-vous-plaît ?!

Il faut faire et faire et faire pour comprendre qu’il n’y a rien à faire. Tout arrive et tout se met en place de lui-même à travers le feu de la conscience.

Comme je l’ai dis en début d’entretien, je pourrais vous questionner sur chacun des 50 méditations ! Aussi j’en viens maintenant aux questions traditionnelles qui clôturent chaque entretien. Qu’aimeriez-vous ajouter au sujet de votre livre ?

Les mots ne peuvent pas exprimer la profondeur du silence de la méditation.

Comment simplifier sa vie ?

« Nous gaspillons notre vie dans les détails, simplifiez, simplifiez, simplifiez! Faites en sorte de n’avoir que deux ou trois choses à faire et non pas cent ou mille ». Henry David Thoreau

Quel est le meilleur des enseignements spirituels ?

– Celui qui n’impose rien

– Celui qui dit de douter l’enseignement tant qu’il n’est pas validé par son expérience personnelle

Pour quoi devons-nous nous battre aujourd’hui ? Qu’est-ce qui nécessite de la part de chaque humain une attention toute particulière ?

L’amour, la méditation, la conscience de faire partie d’un tout, le respect des autres et de la nature.

Quels sont les 3 livres incontournables, importants pour vous, pas forcément bouddhistes, dont vous aimeriez que je parle sur Livres Bouddhistes ?

Le premier livre qui m’a profondément touché dans ma jeunesse et qui a certainement influencé le reste de ma vie, c’est : SIDDHARTHA de Hermann Hesse

Dans les derniers livres que j’ai reçu en Service de Presse dans le cadre de mon travail avec Méditationfrance, il y en a deux que j’ai appréciés:

– A la rencontre de l’orgasme divin, par Margot Anand, Guy Trédaniel éditeur

– Méditation, la première et la dernière des libertés, par Osho, éditions Vega

Résumez-vous, littéralement, en trois mots, trois adjectifs s’il-vous-plaît :

Naturel, liberté, conscience.

Préparez-vous un autre livre ?

Je suis entrain de faire la traduction du « Le petit livre de la méditation » en anglais.

J’ai deux projets de livres:

– un roman basé sur mes voyages et expériences personnelles à travers le monde

– un livre sur ma retraite de méditation en silence de 3 mois.

Merci encore pour cet entretien ! Livres Bouddhistes vous sera toujours ouvert ! Les derniers mots sont pour vous !

Merci d’avoir apprécié le petit livre de la méditation.

Interview réalisée par Jonathan Zui Ho, de Livres Bouddhistes, et publiée ici

Le petit livre de la méditation est disponible en librairie, chez l'éditeur, sur amazon ou à la Fnac

Lire des recensions du Petit livre de la méditation.